Le SNPSP dénonce le statu quo Réuni mardi à Alger, le bureau national du syndicat national des praticiens de santé publique (SNPSP) a rendu public hier un communiqué dénonçant le statu quo touchant la situation socioprofessionnelle du praticien. Cet état d'inertie se présente sous divers aspects. « L'absence de dialogue social, les entraves au libre exercice de l'activité syndicale, le retard accusé ainsi que le flou qui entoure la promulgation du statut particulier du praticien de la santé publique, les débats sur le régime indemnitaire reportés à l'année 2009 sont autant d'éléments concrets qui motivent l'engagement réitéré du SNPSP dans le cadre des activités et des actions de la coordination des syndicats autonomes de la fonction publique et notamment la grève annoncée pour les 9, 10 et 11 novembre 2008 », souligne le communiqué du syndicat. Ce dernier dénonce en outre « la situation de blocage qui caractérise sa relation avec le ministère de la Santé du fait de l'absence de réunions de coordination et de travail entre partenaires sociaux, tel que prévu par la loi ». Un blocage qui a engendré, poursuit le communiqué, une situation de non-droit qui régit à ce jour le fonctionnement des établissements publics de santé. Un provisoire qui dure depuis le 1er janvier 2008, date d'entrée en vigueur de la nouvelle carte sanitaire « qui engendre énormément de problèmes dans le fonctionnement des structures sanitaires, mais aussi dans la gestion des ressources humaines ». Le communiqué du SNPSP s'achève sur un reproche adressé au conseil national de déontologie médicale et à la section ordinale des médecins suite aux « déclarations calomnieuses de leur président à l'égard de la corporation médicale faites sur les ondes de la Chaîne III ». Le SNPSP en appelle à « plus de retenue et autant de réserve pour que soit préservé le principe de l'éthique et de la déontologie ».