La Sûreté de wilaya d'Alger organisera durant la première quinzaine du mois d'octobre une campagne d'information et de sensibilisation pour la protection des jeunes. 13 cellules d'écoute et d'action préventive des 13 sûretés de daïra de la Sûreté de wilaya d'Alger (SWA) entameront en partenariat avec le mouvement associatif, une campagne d'information et de sensibilisation au profit des jeunes de la capitale. Cette campagne s'étalera sur une durée de 6 mois et touchera l'ensemble des circonscriptions administratives. Cette initiative portera sur une approche psychopédagogique destinée aux toxicomanes. Selon M. Khaoua, commissaire principal, chef de la cellule de communication au niveau de la Sûreté de wilaya d'Alger, ce travail est le résultat d'une grande expérience acquise depuis l'année 2004. C'est en application de la stratégie intersectorielle de la lutte contre la toxicomanie (cannabis, cocaïne, crack, héroïne…) et la promotion de la police de proximité que cette campagne a été initiée par la direction générale de la Sûreté nationale (DGSN). Selon le même commissaire, «le phénomène de la toxicomanie passe essentiellement par des étapes qui se suivent. Prenons l'exemple de quelqu'un qui doit faire face à un problème ou qui ressent une forme quelconque de tristesse ou de désespoir ou encore qui souffre d'un malaise physique. Il peut s'agir d'un adolescent qui vit sa première peine d'amour, d'une grand-mère souffrant d'arthrite ou d'un homme dans la force de l'âge qui se demande pourquoi il n'a aucun succès dans son travail. Le sujet commence à prendre des drogues. Les drogues semblent régler son problème. Il se sent mieux. Et comme il semble mieux en mesure de mener sa vie, les drogues prennent une grande importance à ses yeux». Ce volet de prévention est primordial dans les dispositifs de lutte contre les stupéfiants. Les résultats positifs enregistrés par les cellules d'écoute de la SWA (statistique en appui) ont poussé les responsables de ce dossier à entreprendre de grandes opérations de sensibilisation envers les jeunes encadrés (scolarisés) et ceux des quartiers populaires en associant l'ensemble des partenaires qui œuvrent dans ce domaine. Il faut signaler que le nouveau DGSN suit de près les préparatifs de cette campagne qui aidera sans doute les jeunes algérois en difficulté. Cette caravane qui touchera l'ensemble des artères de la capitale durera 6 mois.