Vous surveillez le poids ou l'indice de masse corporelle (IMC) de votre homme ? Eh bien... vous devriez vous intéresser également à son tour de taille ! C'est un fait établi : le «gros ventre» n'est pas du tout un signe de bonne santé. Bien au contraire. Chez l'homme comme chez la femme, l'accumulation de graisse autour du ventre est toxique. Elle peut retentir de nombreuses manières sur le fonctionnement d'organes vitaux, comme le cœur et le foie. Sans compter qu'elle augmente aussi le risque de troubles du sommeil, type syndrome d'apnée du sommeil (SAS)». Ce n'est pas tout Des travaux récents ont également lié l'élévation du tour de taille à celle du risque de certains cancers, et même de démence sénile. Il ne faut donc pas se limiter à la surveillance de l'IMC. Le «gros ventre» ou la bedaine, représente à lui seul un facteur de risque cardiovasculaire. Suivre l'évolution Pour mesurer le tour de taille de votre homme, positionnez le mètre au niveau de la crête iliaque, juste en haut de la hanche ! La valeur standard admise est inférieure à 94 cm, et même 80 pour une femme. Au-delà de 102 cm, les spécialistes parlent d'obésité abdominale. Mesurer son tour de taille est un geste que nous devrions réaliser régulièrement, recommandent les médecins. Une augmentation importante doit vraiment constituer un signal d'alerte. Au même titre d'ailleurs qu'une élévation considérée comme minime (1 cm par an), mais régulière et sur le long terme... Y remédier... Une activité physique régulière fera fondre les centimètres superflus. A condition de la pratiquer à une intensité modérée. Inutile, en outre, de s'imposer des séances intensives d'abdominaux. Elles n'auront aucun effet sur la graisse abdominale. En revanche, il pourra devenir intéressant de s'y mettre lorsque celle-ci aura disparu…