Réalisée avec un montant global de onze millions de dinars et achevée en 2008, l'ouverture de la crèche communale de Boudjima, localité située au nord de Tizi Ouzou, risque d'attendre encore longtemps. C'est que l'APC qui vient juste de lancer l'opération d'adjudication est confrontée à la non-délivrance par les services de la daïra de Makouda du quitus lié au dossier portant concession de la crèche communale. Il semble que les membres de la commission chargée du suivi de ce dossier aient mis en avant l'absence du permis de construire de la bâtisse. C'est ce qui justifierait la non-délivrance du quitus qui permettrait le déroulement de l'opération d'adjudication de la crèche, donc du début effectif de son exploitation. Mais au niveau de l'assemblée populaire communale de Boudjima, on estime que le terrain sur lequel la bâtisse a été construite est un bien communal racheté aux domaines, elle est construite selon les normes et les exigences en la matière et qu'il est très rare de trouver une construction étatique construite avec permis. Ajoutez à cela le fait que l'APC ne dispose pas encore d'un acte qui justifierait l'achat dudit terrain. Ceux qui paient les conséquences de ce différend entre ces deux institutions sont bien entendu les parents, qui continuent à inscrire leurs enfants dans des crèches situées dans des communes limitrophes, voire même à Tizi Ouzou.