Plusieurs quartiers de la capitale ont été touchés par les fortes pluies qui se sont abattues, hier, sur plusieurs régions du pays. Dans certains quartiers, comme celui de la Glacière, dans la commune d'El Harrach, les eaux se sont infiltrées dans plusieurs habitations qui ont connu également des affaissements. Les habitations ont également subi des préjudices dus au débordement des eaux de oued Ouchayah. Tout a débuté hier vers 1heure du matin. En à peine une demi-heure, plus de 55 mm de pluie sont tombés sur la capitale. Une pluviométrie très suffisante pour transformer plusieurs quartiers en véritables piscines. L'obstruction des canalisations par les déchets et autres immondices charriés par les eaux a vite provoqué l'inondation au niveau de certains quartiers comme ceux de la Glacière, Oued K'niss, la cité El Hayet dans la commune de Gué de Constantine. Mais ce sont les habitants occupant le vieux bâti au niveau de la Glacière qui ont subi les plus grands préjudices. Ces derniers qui habitent aux abords de oued Ouchayah ont passé une nuit blanche après que les infiltrations d'eaux pluviales ont transformé leurs habitations en véritables mares et qui, dans certains cas, ont provoqué l'affaissement de plusieurs demeures, heureusement sans faire de victimes. En raison du volume des pluies et de l'intensité des vents, beaucoup de familles n'ont pas fermé l'œil de la nuit, de crainte d'un éventuel effondrement de leurs bâtisses menaçant ruine. La circulation a été complètement perturbée au niveau de ce quartier. Des centaines de voitures sont restées bloquées sur la route plus d'une heure, notamment près du chantier où s'effectuent les travaux du métro. Pour faire face aux dégâts occasionnés par les intempéries, les services techniques de l'entreprise Asrout (travaux de la voirie) ainsi que de la Seaal (Société des eaux et de l'assainissement d'Alger) sont intervenus pour désengorger les caniveaux et les canalisations saturés. Selon les témoignages des citoyens, les services de la protection civile n'ont pas daigné intervenir sur les lieux, malgré les appels désespérés de quelques habitants.