Une sexagénaire s'est présentée lundi, à Lormont, à la polyclinique Bordeaux-Nord, en France, pour une chimiothérapie. Lydia était accompagnée de son mari. Très rapidement, en début de matinée, son état s'est dégradé et la sexagénaire a sombré dans le coma, précise Le Parisien. Lydia a été évacuée vers les urgences de la polyclinique. Le médecin constate alors un accident cérébral et annonce à la famille que «le processus vital est engagé» et que Lydia «ne pourra pas revenir». Un médecin annonce au fils de Lydia : «Il faudra prendre une décision pour débrancher la machine». Une machine qui maintient en vie sa mère. La famille de Lydia obtient, à 16h15, son transfert vers le CHU Pellegrin de Bordeaux, par le Samu. Et 14 heures plus tard, Lydia s'est réveillée. Elle a même pu parler à l'un de ses fils au téléphone. Si les proches de Lydia sont soulagés de cette «résurrection», il n'en reste pas moins que c'est avec colère qu'ils se remémorent les propos du médecin leur affirmant qu'il y avait «mort cérébrale» et leur demandant de «signer une décharge pour débrancher la machine», rapporte Sud-Ouest. De son côté, le directeur de la polyclinique évoque l'hypothèse d'une «crise d'épilepsie donnant les apparences de la mort».