Les habitants de la nouvelle ville Adda Benada ex-Bermadia, située à 6 km du chef-lieu de wilaya, souffrent le martyre à cause du manque de transport depuis le premier jour de l'Aïd El Fitr. A Bermadia, le métier de transporteur clandestin n'est plus réservé aux travailleurs à bas revenus qui exerçaient dans ce créneau pour pouvoir boucler les fins de mois. Cette activité est devenue une source financière qui fait vivre des familles de toutes catégories, car mêmes des cadres s'adonnent à cette «fonction» de secours. En effet, même si c'est aléatoire comme travail, les artères de Bermadia se voient submergées par la présence de taxis clandestins, surtout durant les heures de pointe. On les rencontre partout, même au niveau des stations de taxis. Et profitant de l'insuffisance des moyens de transport réglementés par la loi, ces chauffards n'hésitent pas à imposer leur diktat en fixant les prix des courses qui dépassent l'entendement, pour rallier le chef-lieu, la cité Dallas, Chémerik, et Satal, sans tenir compte de la situation sociale des usagers à des prix élevés, à savoir 250 DA. Le plus grave, c'est qu'à partir de 16h, ces clandestins se retrouvent seuls sur le terrain et fixent à leur guise le prix de la course. A titre d'exemple, la nuit tombée, si un citoyen de la ville susmentionnée, dépourvu de moyen de locomotion, tombe malade, il est obligé, pour aller vers l'établissement hospitalier public Mohamed Boudiaf de Relizane, de débourser entre 400 et 500 DA la course. A ce sujet, les habitants de cette nouvelle ville interpellent les responsables concernés pour exiger des transporteurs de voyageurs agréés de continuer à travailler après 16h pour permettre aux travailleurs et surtout à leurs enfants de rallier leurs domiciles sans désagréments, et ils sollicitent l'intervention du nouveau wali pour mettre fin à cette situation.