Les habitants de la nouvelle ville Adda Benada ex-Bermadia ont vécu ces derniers jours le calvaire. A chaque événement national ou musulman, ces derniers souffrent le martyre. Le même scénario se répète à chaque jour de fête. Les stations de taxi et de bus restent désespérément vides, sans aucun égard pour les citoyens, contraints de voyager. Ceux qui ne possèdent pas de véhicules n'ont d'autre alternative que celle de surseoir à leur déplacement, en attendant la fin des festivités. Avec un peu de chance, on pourrait tomber sur un taxi qui aurait l'amabilité de «rendre service»… moyennant le prix d'une course appréciable. Ceux qui ne possèdent pas de véhicules ont tout intérêt à rester chez eux. «Aujourd'hui, le jour de la rentrée sociale 2010-2011, nos enfants scolarisés au niveau des lycées de Relizane ne se sont pas rendus à leurs établissements», nous dit un sexagénaire avec sa fille qui attendait un bus qui ne viendra pas. Ce qui est frustrant et change un peu les habitudes. Ces derniers lancent un appel de détresse au premier responsable de la wilaya afin de mettre fin à ce problème épineux.