Un colis a explosé hier au siège d'une société de courrier à Athènes tandis que des artificiers de la police ont désamorcé deux autres bombes dissimulées dans des paquets, dont l'un était destiné au président français Nicolas Sarkozy. «L'un des deux engins explosifs transportés par les suspects était adressé au président de la République française, Nicolas Sarkozy», a indiqué un porte-parole de la police. L'extrême gauche en cause ? La police pense en tous cas que le colis qui a explosé n'est pas le fait d'Al-Qaïda et que les suspects arrêtés pourraient appartenir à des groupuscules d'extrême gauche. «La police croit qu'il n'existe pas de liens avec Al-Qaïda. Notre enquête continue», a ajouté le porte-parole de la police. D'après les premiers éléments de l'enquête, le colis qui a explosé était destiné à l'ambassade du Mexique en Grèce. L'un des deux autres devait être livré à l'ambassade des Pays-Bas. L'engin a sauté quelques minutes après avoir été livré par deux hommes. Deux suspects arborant des gilets pare-balles et des armes ont été arrêtés. L'un deux serait membre des «Cellules du complot du feu», un groupuscule gauchiste grec, selon la police. Aux Pays-Bas, le ministère des Affaires étrangères a confirmé qu'un paquet intercepté dans une entreprise de courrier était destiné à son ambassade à Athènes. En juin, un proche collaborateur du ministre grec de la Police avait été tué dans l'explosion d'un colis piégé au ministère.