Juste après le match aller de la coupe des coupes des de l'Unaf qui s'est joué hier mardi à Beja (Tunis) entre le club le local drivé par l'Algérien Rachid Belhout et l'Entente de Sétif, Abdelhakim Serrar s'envolera directement à La Mecque pour effectuer un pèlerinage aux Lieux Saints de l'Islam. «Si j'ai décidé de partir pour ramener une hedja, c'est pour laver définitivement mes os de tous les maux que j'ai commis dans ma vie, il ne faut pas se cacher la face, nul n'est parfait, il n'y a que le Prophète, que le salut soit sur lui, qui est saint, nous, les êtres humains, nous sommes sujets à plusieurs erreurs dans notre vie, volontaires ou involontaires, qu'importe, l'essentiel est que tout le monde a commis des péchés selon des degrés, moi, je veux que cela cesse une fois pour toute. Je vais vous révéler quelque chose qui va complètement chambouler ma future vie sportive, je vais chercher à rencontrer un grand muphti sur place qui va me convaincre sur ce que je fais dans ma vie sportive. S'il me convainc que ce que je fais est illicite, je vous jure que je mettrai un terme à ma carrière sportive en tant que président de l'Entente de Sétif. Je quitterai définitivement ce milieu de football, devenu très hypocrite. C'est ma conviction personnelle, il est temps pour moi de revoir tout dans ma vie et de me consacrer à ma famille et aux activités caritatives», nous révélera Serrar avec une profonde conviction, qui ajoute : «Cette décision est mûrement réfléchie, je ne veux pas perdurer dans ce poste. Aujourd'hui, on attend que l'Entente perde pour qu'on me cherche des justificatifs. Lorsque le club gagne personne ne dira que Serrar a fait telle ou telle chose pour le club, ils vous attendent que lorsque vous perdez, c'est un milieu ingrat que je veux quitter au plus vite.» Avant de partir à La Mecque, Serrar avait profité mardi passé de son dernier passage à Alger lorsque son club avait joué face à l'USMB, pour rencontrer des industriels avec lesquels il a engagé des pourparlers en vue d'un éventuel sponsoring, il a discuté avec les émissaires d'Ali Haddad, patron du groupe ETRHB, pour une opération de sponsoring en compétition internationale, notamment en Ligue des champions africaine, où l'ESS est qualifiée, dès le mois de mars 2011. Hakkoum avait aussi rencontré Mahiedine Tahkout, le transporteur privé, qui s'est engagé à renouveler le bail de sponsoring avoisinant les deux milliards de centimes, c'est dire tout l'intérêt que porte le boss sétifien à son équipe. «Je ne veux pas partir en laissant les caisses vides, je ne suis pas de ceux qui pratiquent la politique de la terre brûlée, si je m'en vais, je continuerai toujours à être au service de mon club, mais plus jamais comme gestionnaire, cela dépendra donc de la fatwa que j'aurai en Arabie Saoudite», conclut-il.