«Djilali Raïna Raï» s'est éteint hier après-midi à l'hôpital docteur Hassani, après avoir subi une intervention chirurgicale pour un cancer de l'estomac. Après une longue souffrance, Djilali, l'enfant du petit Paris, qui a fait vibrer les scènes du monde entier, nous a quittés à jamais. Encore jeune et plein de volonté, notre regretté artiste souhaitait bien guérir et continuer à vivre parmi sa famille, ses quatre petits-enfants et amis qui lui ont été fidèles, en souhaitant avoir la chance d'une prise en charge à l'étranger, mais en vain. La vie de l'artiste a été trop courte et il s'en est allé en silence. L'équipe de la presse écrite de la Maison de la presse de Sidi Bel Abbès était émue après la perte du jeune enfant de la Mekerra qui les a toujours reçus avec un grand sourire, malgré ses douleurs et ses peines. La radio locale avait prévu au cours de cette semaine un numéro spécial, qui, vu les circonstances, a été avancé, donnant l'occasion à plusieurs auditeurs de la ville de Sidi Bel Abbès, et même de l'étranger, de soutenir la petite famille du défunt, voire de leur apporter des aides de certains bénévoles. «Djilali Razkallah», âgé de 49 ans, qui a tant aimé être sur scène à chaque fois où il était invité à participer à des manifestations artistiques locales ou nationales, avait un répertoire riche de la chanson raï. Ses tubes Khellouni nebki ala rayi, Ya Zina diri latay, Madert walou, Nia ha nia, Dbayli ana aala Zabana, Masrana, Til taïla ont fait un tabac dans les années 80 et 90, et sa touche artistique distinguée restera gravée à jamais.