Le capitaine des Verts, Antar Yahia, admet que l'EN se trouve dans une situation délicate, sans pour autant paniquer et s'alarmer. «La situation n'est pas très jolie, mais il ne faut pas voir tout en noir. Il faut qu'on retienne les leçons de nos derniers échecs et qu'on rectifie le tir. Je suis persuadé qu'on a encore toutes nos chances. Il reste 12 points à prendre, sachant que le grand tournant sera contre le Maroc. Ce match sera pratiquement décisif», a indiqué Antar Yahia dans un entretien accordé au journal luxembourgeois Le Quotidien, avant le match amical de mercredi prochain entre le Luxembourg et l'Algérie. Le capitaine de l'EN accorde, à juste titre, beaucoup de respect aux Luxembourgeois. «Je les ai vu jouer contre la France, j'ai vu des extraits. Ils méritent le respect, comme toute équipe de foot et comme toute équipe nationale. Ça va être intéressant de jouer contre eux. On est dans une phase de reconstruction. L'entraîneur veut voir pas mal de joueurs, ça va être l'occasion pour de nouveaux joueurs de se montrer. Aussi de nous retrouver et de faire un bon match, parce qu'il faut qu'on prépare le match du mois de mars contre le Maroc le plus sérieusement possible», a souligné le défenseur central de Bochum, fier du parcours accompli avec les Verts, lui qui avait porté les couleurs françaises chez les jeunes catégories. «Ce que j'ai vécu avec l'équipe d'Algérie, c'est une histoire d'amour. C'est dur à expliquer, c'est tellement fort... Quand tu as le maillot de l'équipe nationale, c'est la chair de poule, à chaque fois les larmes qui viennent à l'hymne national», a-t-il précisé.