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Anthar Yahia : Une carrière pleine
Publié dans Le Buteur le 01 - 07 - 2009

Yahia : «Les calculs des Egyptiens ne nous importent pas et nous irons là-bas pour gagner»
Le parcours réalisé par Anthar Yahia qui l'a mené vers la gloire aujourd'hui, au point qu'il est devenu un exemple pour les jeunes Algériens, n'a pas été facile. Le chemin a été semé d'embûches et de difficultés qui ont failli stopper son ascension. Mais ses sacrifices, sa persévérance dans le travail lui ont permis de réussir, car sa patience, sa confiance en soi et surtout sa bonne volonté, une qualité qu'il a héritée certainement de ses origines de «Chaouia», à Sedrata plus précisément, l'ont aidé à dépasser toutes les difficultés. Anthar Yahia a vécu plusieurs expériences, des hauts et des bas. Il a côtoyé des stars, comme Ronaldo, Zanetti, Essien entre autres. Une expérience dont a bénéficié l'équipe nationale d'Algérie, Yahia est devenu même l'une de ses pièces maîtresses, un élément sur lequel tout le peuple compte pour contribuer à qualifier son équipe au Mondial 2010. Afin d'avoir plus de détails sur la carrière de la star des supporters algériens, Le Buteur a rendu visite à sa famille dans son domicile à Sedrata où nous avons rencontré son père Boussaha, son oncle Boudjemaâ et le fils de ce dernier Seïf Eddine, l'ami intime du défenseur de Bochum.
Il est le cadet de ses six frères
Anthar Yahia a vu le jour le 21 mars 1982 dans les environs de Belfort, à Mulhouse (France). Il est issu d'une famille modeste, son père Boussaha était forgeron et sa mère ne travaillait pas. Anthar est le dernier-né de sa fratrie, trois garçons et autant de filles sont nés avant lui. C'est naturellement donc qu'il était le chouchou de sa famille, en dépit des difficultés qu'a rencontrées son père à l'étranger pour subvenir aux besoins de sa famille. «Je ne vous cache pas que les choses ne se passaient pas comme on le souhaitait à l'époque, notre situation sociale était vraiment difficile. Après la naissance de Anthar, ses frères et sœurs étaient déjà grands, ce qui nécessitait un budget important pour leur assurer une vie décente», nous dira le père Boussaha.
Il est revenu à Sedrata à l'âge de 3 ans
Anthar Yahia a connu une enfance perturbée et difficile, ses parents étaient dans la difficulté en France. Cette situation a contraint les Yahia à rentrer au pays, à Sedrata, distante de 40 km de Souk Ahras, en 1985, et de s'y installer définitivement. Anthar avait 3 ans à l'époque est s'y est plu au début en trouvant plusieurs mômes de son âge avec qui il jouait. Il a été scolarisé dans l'école Chorfi Mohamed Khouder, qui n'était pas loin de son domicile, son âge ne dépassait pas les 5 ans. Selon son oncle Boudjemaâ, le défenseur actuel de Bochum était intelligent et studieux et voulait déjà réussir dans ses études. Mais ses limites dans la langue arabe, puisqu'il parlait plutôt le français à la maison, ne lui ont pas permis d'étudier convenablement. Idem pour ses frères et sœurs qui connaissaient le même problème. Leurs résultats étaient donc loin des attentes de leurs parents. Devant cette situation, le père était dans l'obligation de retourner de nouveau en France pour sauver le parcours scolaire de ses enfants. Après avoir passé 5 ans à Sedrata, Anthar est retourné avec tous les membres de sa famille en France, à Sochaux plus précisément.
Sa première licence, il l'a signée à Belfort
Anthar Yahia a débuté sa carrière de footballeur à l'âge de 11 ans. Il a signé sa première licence avec le club de son quartier Racing Belfort dans la catégorie minimes. Trois ans plus tard, il rejoint le centre de formation de Sochaux où il a appris les bases du football. Mais là-bas, le stoppeur algérien a eu des difficultés à s'intégrer, car il lui était difficile de se séparer de sa famille à cet âge-là.
Son père le voulait judoka
Même si son fils est épris de football, Yahia père n'a pas été content des débuts de son enfant en voulant lui changer complètement de discipline, il le voulait judoka. «Je pratiquais le judo depuis longtemps, la plupart de mes enfants l'ont pratiqué également. C'est pour cela que je voulais que Anthar soit judoka lui aussi. Mais je n'ai pas de regrets actuellement. Si je pouvais revenir quinze ans en arrière, j'exigerai à tous mes autres fils de pratiquer le football, un sport que mon fils m'a fait aimer. Et même plus que le judo que j'ai pratiqué pendant longtemps.»
Son père était contre sa sélection en EN de France juniors
Le défenseur de l'EN algérienne a passé trois ans dans le centre de formation de Sochaux, où son niveau a beaucoup évolué. Ce qui lui a valu une convocation en équipe nationale juniors de France, avec laquelle il a joué quelques matches officiels. «Anthar avait 17 ans lorsqu'il a été convoqué en équipe nationale des juniors. Et jusqu'à aujourd'hui, je n'arrive pas à accepter le fait qu'il a porté le maillot bleu. Mais je me suis entendu avec lui sur une chose : dès que les responsables de la Fédération algérienne prennent attache avec lui pour jouer avec les Verts, il doit complètement oublier l'équipe de France. Et Dieu merci, il a accepté sans hésitation et m'a affirmé que mon rêve de le voir porter les couleurs de mon pays se réalisera tôt ou tard. Ce qui m'a rassuré d'autant plus que la famille Yahia est connue à Sedrata pour son amour à la patrie. Mon père est un chahid tombé en 1956, idem pour mon frère.»
En 2000, l'Inter le contacte
Son parcours lumineux avec l'équipe de France juniors n'est pas passé inaperçue, plusieurs managers ont proposé ses services aux plus grands clubs européens. C'est ainsi qu'il a été contacté par le club italien, l'Inter de Milan, dans le printemps 2000. Ayant voulu aider financièrement sa famille, Anthar n'a pas hésité une minute à accepter et à signer au profit du club italien. «Personnellement, je n'ai pas hésité une seule seconde pour pousser mon fils à signer le contrat, d'autant plus qu'il n'avait que 18 ans à l'époque. Je l'ai conseillé de ne pas laisser passer cette chance, car on ne peut pas refuser de jouer pour un grand club comme l'Inter», nous dira le père Boussaha. Ce dernier nous a fait savoir que l'Inter a fait une offre intéressante qu'il ne pouvait refuser : un contrat de 5 ans contre une somme de 200 000 francs français et un salaire mensuel de 20 000 FF. En plus, d'autres privilèges : un appartement en plein cœur de Milan, la possibilité de poursuivre ses études et la promesse du président Morrati de l'intégrer dans l'équipe première où il aura la chance de s'entraîner aux côtés de stars mondiales sous la houlette du célèbre entraîneur Lippi.
Le départ de Lippi tue son rêve
Même s'il n'a joué que deux matches amicaux avec l'équipe première de l'Inter, la confiance de son entraîneur Lippi grandissait au fil du temps, d'autant plus qu'il était derrière son recrutement après l'avoir vu à l'œuvre avec l'équipe de France juniors. Mais la direction du club a pris la décision de se séparer de son entraîneur pour mauvais résultats, et le remplace par un autre, avec qui Anthar Yahia n'avait aucune chance de jouer, contrairement à Lippi. N'ayant presque pas joué, Yahia accepte d'être prêté au club de Bastia en juin 2001 pour, d'un côté, retrouver le rythme de la compétition et, de l'autre, se rapprocher de sa famille à Belfort.
Une saison difficile à Bastia
Les débuts de Anthar étaient catastrophiques au sens propre du mot puisque la direction du club a remercié l'entraîneur Antonetti qui l'avait ramené et le remplacera par l'ancien entraîneur du MCA, Nouzaret. Yahia n'est pas au bout de ses peines, puisqu'il s'est blessé au genou à cause suite à une mauvaise chute de vélo. Une blessure qui l'a contraint à rester pendant cinq mois loin des terrains. Yahia n'a joué que six matches en championnat et six autres rencontres entre la Coupe de France et la Coupe de la Ligue. Même s'il avait la possibilité de revenir à l'Inter après l'expiration de la période de prêt, Anthar Yahia a préféré rester à Bastia, d'autant plus que son âge ne dépassait les 19 ans. Il a fait le bon choix car il a joué 19 matches la saison suivante et a réussi à attirer l'attention des responsables de la FAF qui lui ont envoyé la première convocation en EN espoirs avant d'être appelé en équipe première où il a participé au stage de France, ponctué par un match amical contre Rennes le 6 septembre 2003.
M. T.
Yahia : «Les calculs des Egyptiens ne nous importent pas et nous irons là-bas pour gagner»
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Il semble que la joie est toujours là, après les deux victoires contre l'Egypte et la Zambie ?
Absolument, d'autant plus que j'ai vu la joie que nous avons pu procurer au peuple algérien. Depuis mon arrivée hier (entretien réalisé lundi) à Alger, je me suis rendu compte à quel point sont précieuses ces deux victoires, car tous ceux qui m'interpellent dans la rue nous remercient pour cette joie qu'on a pu leur procurer mes camarades et moi. Tout cela me rend fier.
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Ce qui rend votre responsabilité plus grande encore, n'est-ce pas ?
Oui, vous avez raison. Mais croyez-moi, lorsque vous voyez des gens de tout âge vous remercier dans la rue et des enfants qui vous demandent des autographes ou des photos souvenir, vous vous rendez-compte à quel point les deux victoires contre l'Egypte et la Zambie ont une saveur spéciale. Cela vous pousse à faire l'impossible pour faire durer cette joie, en prévision des prochaines échéances, car l'EN peut rendre le public algérien fier.
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Comment imaginez-vous l'accueil qui vous sera réservé à Sedrata ?
Je ne peux pas m'avancer sur ce qui pourrait se passer à Sedrata avant mon arrivée. Mais d'après mon père, je crois que tout Sedrata sera à mon accueil. Cela m'honore et me pousse toujours à donner le meilleur de moi-même pour mieux représenter mon pays et les habitants de la ville natale de mon père Sedrata qui m'aiment énormément et que j'aime moi aussi.
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Quels sont les échos qui vous sont parvenus de Sedrata, après les deux victoires de l'EN ?
J'étais en contact permanent avec mon père qui me racontait l'ambiance qui a eu lieu là-bas. Je crois que ce sont les mêmes scènes qu'on a vécues sur tout le territoire national. Dieu merci, on a été à la hauteur de l'événement, surtout lors de la rencontre contre l'Egypte où tout le monde me demandait personnellement de gagner, même si l'on ne doit pas se qualifier au Mondial.
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Et êtes-vous de cet avis, à savoir gagner contre l'Egypte sans vous soucier des autres rencontres ?
En tant que joueur, je devais tout faire pour remporter la rencontre contre l'Egypte qui valait trois points, à l'instar de toutes les autres rencontres d'ailleurs. En dépit de la pression qui l'entourait, ce match n'était pas décisif pour autant. Dieu merci, tout s'est déroulé comme on l'a souhaité et nous avons réalisé une belle victoire avec l'art et la manière.
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Vous avez même enchaîné un autre succès, à l'extérieur cette fois-ci, et qui vous rapproche davantage de la qualification au Mondial…
Croyez-moi qu'après notre victoire contre l'Egypte, on était convaincus de revenir de Zambie dans le pire des cas avec un nul. C'est ce que je vous avais déclaré avant le match. Nous avons prouvé à ceux qui doutaient de nous, après la victoire de l'Egypte face à l'Italie en Coupe des Cofédérations, que ce n'est pas le fait du hasard que les Pharaons ont été battus sur le score de 3 à 1 à Blida. C'est plutôt grâce à la force de l'équipe d'Algérie qui a battu la Zambie chez elle, laquelle avait imposé le nul aux Egyptiens sur leur terrain, qu'on a arraché ces résultats.
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Avec un capital de 13 points, sachant que l'Algérie recevra à l'occasion des deux prochains matches, peut-on dire que le rêve de la qualification au Mondial est permis ?
La victoire que nous avons réalisée en Zambie n'aura aucun intérêt si nous ne réussissons pas à nous imposer en Algérie contre le Rwanda et la Zambie. Rien n'est encore joué pour le moment et aucune possibilité n'est à écarter. Même si je dois dire que seule l'Algérie a son destin entre ses mains.
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Ne croyez-vous pas que la pression est plutôt dans votre camp, puisque vous êtes obligés de gagner ces deux prochains matches ?
Je ne le pense pas, car il appartiendra aux Egyptiens de ne pas perdre le moindre point à l'occasion de leurs quatre matches pour garder leurs chances de qualification au Mondial intactes. Je crois qu'on doit nous préparer aux deux prochains matches sans nous mettre de pression.
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Les Egyptiens sont, à travers leurs déclarations, certains de gagner tous les matches qu'il leur reste et se qualifieront à la Coupe du monde…
Je crois que le tort des Egyptiens, c'est qu'ils parlent de leurs matches avant de les jouer. C'est pourquoi lorsqu'il y a défaite, il y a automatiquement une grande colère. L'excès de confiance n'a pas lieu d'être en football.
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Ils sont allés jusqu'à dire que la qualification se jouera lors de la dernière journée chez eux contre l'Algérie ?
Ils sont libres de faire les calculs qu'ils veulent. Mais je crois qu'ils doivent d'abord battre le Rwanda avant de penser à la qualification.
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Votre cousin Seif Eddine nous a dit que vous lui aviez dit à l'issue de votre victoire contre la Zambie que vous irez gagner les deux prochains matches pour ensuite vous rendre avec les juniors en Egypte ?
Je plaisantais seulement avec lui. Nous allons nous déplacer avec l'équipe première en Egypte avec l'idée de gagner. Nous allons jouer tous nos matches avec la même détermination comme face à l'Egypte et la Zambie.
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Tout le monde s'accorde à dire que la réussite de l'EN actuellement est le fruit de l'entente qu'il règne dans le groupe ; qu'en pensez-vous ?
Tout à fait, il règne une très bonne entente entre les joueurs qui forment une seule famille. Il n'y a pas de différences entre un joueur titulaire et un remplaçant. Je crois que la stabilité y est pour beaucoup dans ce qu'est en train de réaliser actuellement l'EN. Même les joueurs ont bien appris les leçons des échecs des années précédentes.
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Vous faites allusion à l'élimination de l'EN aux deux dernières éditions de la CAN, n'est-ce pas ?
Exact, surtout après un bon parcours lors de la CAN 2004. Et là, il ne faut pas oublier entre autres aussi les lourdes défaites concédées contre le Gabon à Annaba qui ont permis à nous les jeunes joueurs de l'époque comme Belhadj, Ziani et moi d'acquérir encore plus d'expérience.
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A l'époque, on ne cessait d'évoquer des problèmes entre les professionnels et les locaux…
Personnellement, j'ai entendu parler de ces soi-disant problèmes, mais je vous jure que ce n'était pas le cas. Moi, je n'ai pas vécu ce genre de problèmes. Il y avait peut-être des différends entre certains joueurs, mais pas au point de diviser l'équipe entre professionnels et locaux. Personnellement, j'ai de bonnes relations avec Zaoui, Raho et plusieurs autres joueurs locaux.
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Quel est le joueur le plus proche de vous en sélection ?
Je m'entends très bien avec tous les joueurs sans exception. Tous sont mes amis, surtout Halliche avec qui je partage la chambre à l'hôtel. Il y a Bougherra et Mansouri avec lesquels je m'entends très bien aussi, puisque cela fait un bon moment qu'on est ensemble en sélection.
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Le fait de vous rapprocher du Mondial ne vous donne-t-il pas l'idée de rejoindre de grandes équipes en Europe ?
Mon parcours avec mon club Bochum est positif, du moment qu'il m'a permis d'améliorer mon niveau et de jouer dans l'un des meilleurs championnats du monde. Mais en cas de contact avec un grand club, je ne dirai pas non, car mon objectif est de gagner des titres.
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Comment voyez-vous vous chances de remporter le Ballon d'Or El Heddaf/Le Buteur ?
Je crois que je ne mérite pas cette distinction cette saison, du moment que je n'ai pas beaucoup joué à cause de ma blessure. Il y a d'autres joueurs qui ont réalisé de bien meilleures saisons que moi. J'attendrai donc la saison prochaine pour espérer gagner ce titre que j'ai raté la saison dernière.
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A votre avis, quel est le joueur qui mériterait le Ballon d'Or ?
Sans hésitation aucune, je dirai Bougherra qui a réalisé une saison plus qu'extraordinaire avec son club, les Glasgow Rangers. Je pense que tous les joueurs de l'EN partageront cet avis.
Entretien réalisé par Mehdi T.


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