Le 21 novembre de chaque année coïncide avec la journée mondiale du «souvenir des victimes de la route». Cette journée, méconnue peut-être chez nous, est née en 1993, à l'initiative de l'association britannique Road Peace (routes en paix). En Algérie, cette journée passe presque inaperçue, si ce n'est les médias qui en parlent, pas plus. En tout cas, c'est une occasion pour se rappeler des victimes de la route (conducteurs et piétons) et surtout faire le point sur les causes ayant conduit ces personnes à perdre la vie, pour apporter les solutions idoines au terrorisme des routes, lequel continue de moissonner des milliers de victimes dans le pays. Pour la wilaya de Béjaïa, les services de sécurité ont recensé, depuis le début de l'année 2010, 739 accidents de la circulation, qui ont causé la 46 morts et 1206 blessés, tout cela à cause surtout de la vitesse et du non-respect du code de la route. Malgré les dernières mesures prises par les autorités afin de contraindre les conducteurs à plus de rigueur et de sérieux dans la conduite, il n'en est presque rien, puisque le mal est toujours là. Des milliers d'automobilistes se sont vu retirer leur permis de conduire par les services de sécurité, à cause des infractions commises, sans pour autant voir le phénomène des accidents de la route baisser sensiblement. Dans la foulée, des campagnes de sensibilisation aux dangers de la route ont été effectuées un peu partout dans la wilaya de Béjaïa, pour attirer l'attention des conducteurs sur ce problème, et surtout les responsabiliser et les sensibiliser pour plus de rigueur dans la conduite.