Concernant la qualité du lait en sachet, l'Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA) affirme que la poudre utilisée pour fabriquer le lait n'est pas suffisante sur le plan nutritionnel, particulièrement pour l'enfant. C'est ce qu'a expliqué M. Boulenouar. «Or, la plupart des familles algériennes consomment ce lait, vu son prix accessible», nous dira-t-il. «Non seulement le pourcentage de la poudre n'est pas respecté, mais 12% seulement de lait frais sont rajoutés». Le problème du lait est donc plus profond qu'on ne le pense, du moment qu'il concerne aussi sa qualité et sa pénurie ! «Au lieu de dépenser près de cinq milliards DA annuellement pour l'importation de poudre de lait, il aurait mieux valu une moitié pour importer des vaches et une autre moitié pour la subvention», appuie-t-il, poursuivant qu'il y aurait eu dans ce cas aussi bien de la production que de l'autosuffisance. Déjà que l'achalandage du lait a diminué de 40%. «Celui qui recevait une centaine de sachets par jour, en reçoit à peine une soixantaine, actuellement.» Autant de perturbations autour de cette denrée qui ne s'arrêtent pas, sachant que le prix de ce produit de première nécessité augmentera de 10% au niveau international, d'ici l'année 2011, selon la même source.