Les élèves du CEM Emir Khaled de Kouba grelottent en classe parce que le chauffage ne fonctionne pas. L'installation est en panne. Les parents n'arrêtent pas de réclamer de la direction à ce qu'on procède aux réparations nécessaires afin de permettre à leurs enfants de bénéficier des meilleures conditions de scolarisation. A ce jour, cet appel n'est pas encore entendu. Le manque de moyens appropriés pour le suivi normal des cours dans les classes est un problème soulevé au niveau de certains établissements scolaires. Ce désagrément est à l'origine par exemple de la grogne des élèves et des enseignants du CEM Emir Khaled dans la commune de Kouba. Ceux-ci ne savent plus à quel saint se vouer, vu les conditions lamentables prévalant dans cet établissement. Ils réclament, à cet effet, la dotation de celui-ci en chauffage. «Les chauffages sont disponibles au niveau du CEM mais sont en panne», témoigne un enseignant rencontré sur place. «On souffre le martyre notamment pendant ces jours marqués par une vague de froid glacial qui rend les classes inhospitalières», assure-t-il. «Nos élèves grelottent et claquent des dents», témoigne-t-il avec un air plein de pitié pour ces écoliers partagés entre la nécessité de résister au froid ou de suivre les cours. Effectivement, ces élèves souffrent en raison de cet air glacial qui emplit leurs classes et engourdit leurs corps fragiles, ce qui entrave leur concentration. En effet, ces élèves trouvent vraiment du mal à se concentrer et à suivre leurs cours convenablement, surtout en début de matinée. Les parents, quant à eux, ne peuvent cacher leur colère face au mépris qu'affichent les responsables de la direction de l'éducation, en déplorant, dans ce cadre, les conditions de scolarisation intolérables de leurs enfants dans ce CEM. Ils se demandent pourquoi ces responsables ne se soucient pas de cette situation qui persiste depuis longtemps. Ce qui est inadmissible, selon eux, c'est surtout qu'avec l'approche de la saison hivernale, la situation risque d'aller de mal en pis. Un hiver qui sera, sans doute, très rude prévient un parent d'un élève scolarisé dans cette école. Ce père espère que ce problème qui les préoccupe au plus haut point sera pris en considération par les responsables du secteur, dans les plus brefs délais. «Ceux-ci fuient leurs responsabilités sous prétexte de manque de moyens», a-t- il dit. «Cette explication (le manque de moyens) est donnée pour échapper aux ponctions dans leurs budgets, dès qu'il s'agit de dépenses de ce genre», a-t-il ajouté. Alors en attendant du concret, les élèves et le corps enseignant du CEM Emir Khaled continuent de subir le froid glacial.