Le Réseau Euro- Méditerranéen de Droits de l'Homme exprime sa profonde inquiétude au stade préparatoire des élections législatives prévues le dimanche 28 Novembre 2010. Selon le Directeur Exécutif du Réseau, Marc Schade-Poulsens, " les observations préliminaires observés par le Réseau et les informations obtenues auprès des organisations égyptiennes indiquent que le gouvernement égyptien a imposé des restrictions injustifiées et sévères contre l'opposition politique, la liberté d'opinion et d'expression, et le droit de réunion pacifique. " Le gouvernement égyptien avait annoncé antérieurement le rejet de l'observation internationale des élections. Le Comité supérieure pour les élections a privé les organisations de la société civile égyptiennes du droit de surveiller les élections en déclarant que "le rôle de la société civile est le suivi, qui diffère de la surveillance (Al Misri Al Youm, le 23 novembre 2010). Un certain nombre de citoyens a également affirmé avoir été privé du droit de candidature à cause de la période limitée pour se présenter comme candidats ou l'annulation de leurs noms des listes finales des candidatures ou la modification de leur statut électoral sans motifs raisonnables. Les Frères musulmans ont annoncé lors d'une conférence de presse le 22 novembre l'arrestation par les services de sécurité de 1206 partisans des candidats aux élections. Le Réseau souligne la nécessité de protéger les citoyens contre toutes violations de leurs droits avant, pendant et après le processus électoral qui peut résulter de leur choix.