Une réunion de la commission des affaires sociales de l'Office national du hadj et de la omra (ONHO), dont la Protection civile est membre, a eu lieu hier au niveau du siège de la Baâtha, pour statuer sur 6 victimes de vol d'argent et de documents administratifs. «A ce jour, 244 cas ont été traités et régularisés», a annoncé le chef de détachement de la Protection civile à la Baâtha, le colonel M. Ferroukhi. Cette source informe par ailleurs qu'au 29 novembre, 2148 hadjis, 856 hommes et 569 femmes, étaient égarés, retrouvés et reconduits à leurs hôtels respectifs par les agents de la Protection civile. 1000 parmi eux s'étaient égarés à La Mecque et 416 autres à Médine, selon la Protection civile, qui ajoute que 1082 des hadjis égarés faisaient partie de la Baâtha, 224 autres étaient inscrits dans des agences touristiques et 77 autres de la communauté algérienne à l'étranger. La Protection civile indique d'autre part que 30 hadjis algériens sont décédés, au 29 novembre, au cours du pèlerinage de cette année. Cette source annonce que le plus âgé des hadjis algériens décédés avait 83 ans et le plus jeune, 48 ans. 26 sont décédés de «mort naturelle», deux d'«arrêt cardiaque», un autre de «maladie chronique» et un autre «malade hospitalisé», selon la Protection civile, qui ajoute que 22 des hadjis algériens décédés faisaient partie de la Baâtha et les huit autres appartenaient à la communauté algérienne à l'étranger (France).