Moh Cherif Hannachi est une nouvelle fois convoqué par la commission de discipline de la Ligue nationale de football. Le président de la JS Kabylie le sera pour la dernière fois vu que précédemment il n'avait pas daigné se présenter devant cette instance, préférant lui adresser un courrier pour s'expliquer. La commission de discipline, qui aurait pu trancher une bonne fois pour toutes son cas, a opté pour une méthode consistant à donner une dernière chance au responsable du club de Tizi Ouzou. Cette nouvelle convocation intervient à la suite de la sortie médiatique de Moh Cherif Hannachi, après qu'il eut été suspendu par cette commission pour une durée de deux ans. Cette commission traite, donc, de la récidive du président de la JSK et semble déterminée à aller jusqu'au bout. Dans la fax qui lui a été adressé, il est stipulé que Hannachi doit lui-même se présenter devant la commission de discipline et qu'il doit amener avec lui un document dans lequel on peut trouver les noms des témoins qu'il prétend avoir au sujet de la demande du président de la Fédération algérienne de football de voir la JSK «donner» la victoire au club égyptien d'Al Ahly dans son match de la Ligue des champions africaine. La commission de discipline lui fait savoir que s'il ne se présente pas devant elle et s'il n'apporte pas les preuves de ses accusations, elle sera obligée de traiter son cas selon les données qu'elle a en sa possession. Autant dire qu'elle ne reculera devant aucune alternative, même celle de radier à vie le président de la JSK. Ce dernier aurait, toutefois, daigné envoyer son avocat qui aurait réfuté à ladite commission le droit de suspendre son client. Selon lui, seul le bureau fédéral de la FAF est habilité à prendre une telle décision. La réponse qui lui a été faite est que ce n'est pas la JSK, membre affilié à la FAF, qui est en cause mais bien son président qui lui est un dirigeant qui exerce avec une licence délivrée par la Ligue nationale. C'est donc cette dernière structure qui doit se prononcer sur tous les cas de discipline des personnes à qui elle a délivré une licence. Ceci dit, l'affaire est, également, portée devant la justice avec une plainte du président de la FAF mais aussi de chacun des 13 membres du bureau fédéral, puisque Hannachi les a traités de «béni oui-oui». Même les deux membres que le président de la JSK avait épargnés dans ses accusations, à savoir le vice-président de la FAF, Abdelkader Chaâbane, et Ali Fergani y sont allés de leur dépôt de plainte auprès du tribunal. On apprend enfin que dans le souci de ne pas pénaliser la JSK, la Ligue nationale ne bloquerait pas les demandes de licences que Hannachi serait amené à signer.