Cherbal Seïf El Islam est avocat, artiste peintre et poète. Il partage son temps entre les plaidoiries, la peinture et la poésie. C'est un homme qui a horreur de la monotonie et du vide. Et comme nourriture de l'esprit, rien n'est plus beau que la poésie et l'art. Dans son recueil de poésie Le Miroir, Cherbal aborde avec grande sensibilité les choses de la vie. Comme d'ailleurs dans ses toiles en tant qu'autodidacte, il s'affranchit de tout pouvoir officiel de l'art pour rendre hommage à la terre et au temps. Son œuvre n'est pas à décrire, n'est pas à vanter mais à voir ! Elle révèle des formes empruntées à l'univers, des résonances, une énergie, un envoûtement… Ses créations sont Racines, Solitude, Droit de l'homme, Palestine, Guerre, la Liberté de la femme…pleines de frémissement de couleurs et de souffle de la vie. Cherbal Seïf El Islam cherche sans relâche, sachant qu'il ne l'atteindra jamais, l'inaccessible étoile...Ses nouveaux tableaux sont des prétextes à nous tendre un miroir sans concession de la réalité la plus crue, mais d'une réalité où la tendresse domine. Ses toiles nous touchent par leur grâce étrange et leur force d'évocation d'un monde sensible et difficile à la fois. Il poursuit un dialogue avec la matière dans ce qu'elle a de résistant et de ductile. Ses tableaux récents affirment une sémantique qui vaut désormais comme signature. Une netteté, appropriée à une géométrie dont la sobriété répond au silence extrait des tensions, se fait garante de la vérité des variations infinies contenues dans ce que l'on appelle une abstraction. C'est aussi pour lui de montrer des univers parallèles et d'entretenir curiosité d'esprit et passion de partager ses découvertes.Cherbal Seïf El Islam est né en 1961 à Hammam El Djoudi (Guergour), dans la wilaya de Sétif. Cherbal en tant qu'avocat et artiste cherche à partager et à communiquer dans l'intime une peinture, un poème à la frontière de l'art abstrait et du figuratif avec en filigrane une sensibilité très proche de I'expressionnisme. «Je me considère comme étant sur un terrain expérimental en évolution permanente à la poursuite d'un mouvement de plus en plus libre...» C'est aussi l'art qui donne ce mouvement perpétuel du «j'existe». Bonheur et souffrance, dualité préexistante en frontière avec le vide ou l'espace qui nous sépare.