L'occupation de la voie publique prend de l'ampleur dans certains quartiers de la capitale. Les habitants du quartier «Les Dunes» à Mohammadia, de la commune d'El Harrach, demandent aux autorités locales de trouver une solution à ce problème qui prend de plus en plus d'ampleur. Cette occupation de la voie publique gêne énormément la circulation, et les usagers de la route. Les piétons sont confrontés à des risques pour traverser ou utiliser les trottoirs qui leur sont réservés. Les trottoirs sont transformés en parkings sauvages et les chaussées en espaces piétonniers. Cet état a suscité la grogne des habitants. Ceux -ci accusent les autorités locales qui ferment les yeux face à ce phénomène. «Mais, en fait, est ce que ces responsables prennent conscience de cette situation ?», s' interroge un habitant. Un petit tour au niveau de ce quartier vous donnera une idée des excès de certains automobilistes qui n'hésitent plus à annexer les trottoirs pour garer leurs véhicules. Les automobilistes rencontrés sur les lieux ont déclaré ne plus avoir d'espaces pour stationner. Les occupations illégales des trottoirs créent de plus en plus une anarchie qui nécessite des rappels à l'ordre. Au niveau de plusieurs points de la capitale, et en dépit de l'interdiction dans certaines rues, et artères les abus persistent. Ainsi, en attendant la mise en place d'un plan urbain en vue d'assurer la liberté de déplacement plus large à même de favoriser la circulation piétonne, les problèmes continueront de se poser, ce qui implique de la part des services concernés des mesures pour remédier à une situation qui nuit à l'image de nos quartiers. Les trabendistes s'approprient les lieux La présence de vendeurs ambulants perturbe la tranquillité des habitants du quartier. Ceux-ci se heurtent à l'entêtement et au manque de civisme de ces vendeurs. Ils entravent la circulation avec leurs étalages en continuant d'occuper l'espace public, exaspérant les piétons obligés de «slalomer» souvent entre les marchandises étalées sur les trottoirs ou d'emprunter la route qui les expose à des risques. Ce fléau affecte, également le cadre esthétique du quartier car ces étalages de marchandises sont loin d'embellir les rues, au contraire, ils les enlaidissent. Aux plaintes de ces citoyens, les responsables répondent par des promesses sans lendemain.