Le phénomène du «commerce informel» et de l'occupation illégale du domaine public persiste encore dans ce quartier sis à quelques kilomètres de chef-lieu de commune. Celui-ci a pris de l'ampleur, à tel point que le moindre espace est squatté par des commerçants ambulants, rendant ainsi toute circulation très difficile. Des commerçants ambulants continuent d'envahir la voie publique, et ce, malgré les mesures prises récemment par les autorités publiques pour éradiquer ce commerce illégal. Et c'est au quartier Oued El Tourfa, dans la commune d'El Achour, où les habitants se plaignent de cette occupation illégale des trottoirs et des chaussées ainsi que par ces pratiques commerciales illicites. Le phénomène du «commerce informel» et de l'occupation illégale du domaine public persiste encore dans ce quartier sis à quelques kilomètres de chef-lieu de commune. Celui-ci a pris de l'ampleur à tel point que le moindre espace est squatté par des commerçants ambulants, rendant ainsi toute circulation très difficile. Ce qui cause différents désagréments aux habitants qui crient à l'anarchie qui règne sur les lieux. «C'est l'anarchie totale», rétorque un père de famille résidant près des lieux squattés. Et d'ajouter : «Il devient presque impossible de faire un tour avec sa famille en raison de tous ces étals qui bloquent la circulation, ce qui pose un vrai problème aux piétons.» Un mélange pittoresque de vendeurs à la sauvette offrant «l'affaire du jour» ou encore de différents produits de contrebande. Cela va des chaussettes aux produits cosmétiques, en passant par toutes sortes de vêtements, pour femmes et enfants, et des articles scolaires. En fait, chacun d'eux a accaparé soit un espace ou un étal. En effet, ces commerçants illégaux ne laissent aucun passage et créent un chaos, à telle enseigne que les piétons et les automobilistes ne savent plus à quel saint se vouer. Aussi d'autres désagréments ont surgi comme les infractions et les disputes quotidiennes, les vols qui font partie du quotidien de ces habitants. Pis encore, les déchets et les ordures laissés par ces marchands et qui sont éparpillés partout. La situation s'aggrave de plus en plus, malgré les réclamations des habitants et des commerçants légaux. Ceux-ci déclarent qu'il est temps pour les services concernés de réagir. Cette occupation de la voie publique constitue une vraie menace pour la sécurité des biens et des personnes, soutiennent-ils. Un état de fait qui impose des règles très rigoureuses et sévères à l'encontre de ces commerçants anarchiques, suggère un citoyen. En revanche, les marchands ambulants pour lesquels cette activité est la seule aubaine de vivre s'interrogent sur leur sort. «Mais où irons-nous ? Nous sommes des chômeurs et les autorités n'ont rien fait pour aménager des espaces publics pour nous pour subvenir à nos besoins», dira un commerçant avec un air de désolation.