Au quartier Cheikh Bouamama, dans la commune d'El Harrach, les habitants se tiennent le ventre du fait des risques d'effondrement de leurs vieilles bâtisses surtout suite aux dernières pluies. Quelques centaines de familles habitant le quartier Cheikh Bouamama dénoncent leur déplorable situation. En effet, l'état de leurs habitations menaçant ruine menace leur vie. Cet état s'est aggravé avec les dernières intempéries. Ce qui exige une solution radicale qui nécessiterait un grand intérêt de la part des autorités locales. Ces habitations ont atteint un niveau de précarité qui laisse leurs occupants vivre en permanence sous la psychose d'un éventuel effondrement. Une situation préoccupante mais qui n'a pas fait réagir les responsables locaux malgré les diverses plaintes qui leur ont été adressées. C'est ce que témoignent les habitants du quartier rencontrés sur les lieux. Ceux-ci déplorent l'état de leurs demeures. Un état qui s'est aggravé durant les dernières pluies. Ce qui est à l'origine de menace d'effondrement, précise un résident qui nous a invité à visiter son habitation. Sur place, nous avons vu le calvaire que vivent ces citoyens. En fait, ces bâtisses sont dans un état de délabrement avancé. Des fissures sur les murs et des eaux qui s'infiltrent par le toit endommagé suite aux dernières intempéries. Ainsi, ces habitants sont exposés à tout moment à un réel danger. «Notre vie est menacée à n'importe quel moment par l'écroulement de notre maison», affirme notre interlocuteur. Cette situation de vulnérabilité à la moindre pluie aussi courte soit-elle qui refait surface à chaque approche de la saison hivernale devrait, par voie de conséquence, interpeller les pouvoirs publics et les élus locaux sur la nécessité de prendre en charge ce problème de manière à trouver une solution adéquate et radicale à la problématique de ces bâtisses vétustes. Jusqu'à présent, aucune démarche dans ce sens n'a été faite, avouent les habitants du quartier Cheikh Bouamama. En fait, le phénomène du vieux bâti ne se limite pas uniquement à ce quartier. D'autres comme Belouizdad et Bab El Oued courent le même risque. Ce qui impose une solution radicale à un plan urbanistique. Alors, les responsables sont appelés, dans ce cadre, à déployer des efforts importants pour restaurer les quartiers vétustes.