C'est à partir de ce matin que prendront effet à Zéralda les travaux de la première session ordinaire du comité central du Front de libération nationale (FLN) issu du 9e congrès du parti dont les assises se sont tenues en mars à Alger. Et ce, dans un conclave qui ne peut être ni plus ni moins qu'un premier test sérieux pour le vieux parti dans ses institutions, sous les coups de boutoir d'un mouvement de fronde qui le ronge depuis des mois. C'est ainsi que Abdelaziz Belkhadem, en convoquant son comité central, fera dans le sens de mettre fin à la crise qui sévit au sein du parti, une crise que le secrétaire général du FLN n'a pas reconnue lors de ses premières ramifications, avant de la reconnaître officiellement tout en la minimisant en contrepartie. Sans pour autant que l'ordre du jour de cette première session ordinaire du comité central du FLN soit dévoilé à l'opinion publique, il est tout à fait clair que la plus haute instance du parti entre les deux congrès aura dans son menu pendant le conclave de Zéralda un travail de fond pour une issue salutaire de la crise qui ronge le FLN depuis la tenue du dernier congrès. Une crise qui se profilera d'ailleurs à l'horizon dès ce matin à la salle de conférences de l'hôtel Mazafran, où se dérouleront les travaux de la session du comité central, avec l'absence déclarée de certains membres de cette institution, à savoir le chef de file des redresseurs, Mohamed Seghir Kara, et son bras droit, Abdelkrim Abada, qui dans une déclaration rendue publique ce mardi, ont annoncé leur boycott pour la session d'un comité central issu d'un congrès qu'ils ont toujours contesté. Par ailleurs, il y a lieu de préciser que les travaux de cette première session ordinaire du comité central du FLN s'étaleront jusqu'à samedi.