Le Front de libération nationale (FLN) ambitionne, plus que jamais, de maintenir à sa tête le président de la République, Abdelaziz Bouteflika. «Nous allons reproposer le poste de président du parti à Bouteflika» a, en effet, indiqué, hier, Abderahmane Belayat, membre de l‘instance exécutive du parti. Belayat, qui s‘exprimait en marge de la réunion de la commission chargée de la préparation du 9e congrès et qui a nié toute ambition de briguer le poste de secrétaire général du parti, a ajouté que «le président va nous répondre par les canaux habituels», faisant ainsi clairement allusion au secrétaire général de l‘instance exécutive, Abdelaziz Belkhadem lequel assure également la fonction de ministre d‘Etat, représentant personnel du président de la République. L‘ex-ministre de l‘Habitat dans les années 80 a confirmé l‘intention du parti de revenir aux anciennes appellations relative à ses instances de direction, à savoir le comité central et le bureau politique. Il a indiqué que la disparition de ces instances lors du 8e congrès bis et leur remplacement par d‘autres organes dirigeants, que sont le conseil national, l‘instance exécutive et le secrétariat exécutif, sont dus «aux circonstances particulières que traversaient t le parti à l‘époque». Lors de ce congrés «réconciliateur», qui s‘est tenu au début de l‘année 2005, alors que le parti était profondément divisé et affaibli par les luttes intestines, le vieux parti, à la surprise générale, a intronisé à sa présidence le président de la République, Abdelaziz Bouteflika. Cinq ans après ce conclave, le parti semble avoir fait sa mue. Parlant du prochain congrés, qui aura lieu au cours du premier trimestre de l‘année prochaine, Belkhadem dira devant les membres de la commission nationale chargée de la préparation de ce conclave, que cet événement «est loin d‘être un congrès ordinaire. Il revêt une importance suprême, car il intervient à une période caractérisée par l‘unité des rangs du parti». Et comme pour signifier que le parti a définitivement tourné la page de ses divisions, le secrétaire général de l‘instance exécutive dira encore que ce «9e congrès apportera de nouvelles visions qui ne concernent pas uniquement le militantisme. Ces visions et méthodes de travail sont liées à l‘esprit de responsabilité qui mettra l‘intérêt du FLN au-dessus des intérêts personnels, régionales ou tribales». Il a réitéré le soutien du parti au programme du président de la République. Belkhadem, qui ne rate aucune occasion d‘encenser son parti, a souligné hier, que «le FLN est un parti distingué par rapport aux autres formations politiques», ajoutant que ceci et dû «à son histoire, son patrimoine, ses références, son programme et ses objectifs». L‘orateur a déclaré aussi que cette rencontre devait se tenir à la veille de la commémoration du 55e anniversaire du déclenchement de la Révolution, soit le 1er novembre dernier, mais que les sous-commissions n‘ont pas achevé leurs travaux à cette date. Les membres de la commission nationale, chargée de la préparation du 9e congrès ont écouté les rapports présentés par les sept sous-commissions. Dans l‘après-midi d‘hier, c‘était au tour de l‘instance exécutive de tenir un conclave avant de céder la place, pour aujourd‘hui, demain et après-demain, à la réunion du Conseil national. «La France doit présenter des excuses» Le secrétaire général de l'instance exécutive du FLN n'a pas manqué d'épingler de nouveau la France coloniale. Dans son intervention, hier, devant les membres de la commission chargée de la préparation du 9e congres Abdelaziz Belkhadem a déclaré que «le peuple algérien a été dépouillé de ses biens et privé du droit au savoir afin que soient effacées toutes ses principales valeurs humaines». Pour lui donc «Il est du devoir de ceux qui ont tiré profit des biens du peuple et qui l'ont réprimé de lui présenter leurs excuses et indemnisations». Le Front de libération nationale (FLN) ambitionne, plus que jamais, de maintenir à sa tête le président de la République, Abdelaziz Bouteflika. «Nous allons reproposer le poste de président du parti à Bouteflika» a, en effet, indiqué, hier, Abderahmane Belayat, membre de l‘instance exécutive du parti. Belayat, qui s‘exprimait en marge de la réunion de la commission chargée de la préparation du 9e congrès et qui a nié toute ambition de briguer le poste de secrétaire général du parti, a ajouté que «le président va nous répondre par les canaux habituels», faisant ainsi clairement allusion au secrétaire général de l‘instance exécutive, Abdelaziz Belkhadem lequel assure également la fonction de ministre d‘Etat, représentant personnel du président de la République. L‘ex-ministre de l‘Habitat dans les années 80 a confirmé l‘intention du parti de revenir aux anciennes appellations relative à ses instances de direction, à savoir le comité central et le bureau politique. Il a indiqué que la disparition de ces instances lors du 8e congrès bis et leur remplacement par d‘autres organes dirigeants, que sont le conseil national, l‘instance exécutive et le secrétariat exécutif, sont dus «aux circonstances particulières que traversaient t le parti à l‘époque». Lors de ce congrés «réconciliateur», qui s‘est tenu au début de l‘année 2005, alors que le parti était profondément divisé et affaibli par les luttes intestines, le vieux parti, à la surprise générale, a intronisé à sa présidence le président de la République, Abdelaziz Bouteflika. Cinq ans après ce conclave, le parti semble avoir fait sa mue. Parlant du prochain congrés, qui aura lieu au cours du premier trimestre de l‘année prochaine, Belkhadem dira devant les membres de la commission nationale chargée de la préparation de ce conclave, que cet événement «est loin d‘être un congrès ordinaire. Il revêt une importance suprême, car il intervient à une période caractérisée par l‘unité des rangs du parti». Et comme pour signifier que le parti a définitivement tourné la page de ses divisions, le secrétaire général de l‘instance exécutive dira encore que ce «9e congrès apportera de nouvelles visions qui ne concernent pas uniquement le militantisme. Ces visions et méthodes de travail sont liées à l‘esprit de responsabilité qui mettra l‘intérêt du FLN au-dessus des intérêts personnels, régionales ou tribales». Il a réitéré le soutien du parti au programme du président de la République. Belkhadem, qui ne rate aucune occasion d‘encenser son parti, a souligné hier, que «le FLN est un parti distingué par rapport aux autres formations politiques», ajoutant que ceci et dû «à son histoire, son patrimoine, ses références, son programme et ses objectifs». L‘orateur a déclaré aussi que cette rencontre devait se tenir à la veille de la commémoration du 55e anniversaire du déclenchement de la Révolution, soit le 1er novembre dernier, mais que les sous-commissions n‘ont pas achevé leurs travaux à cette date. Les membres de la commission nationale, chargée de la préparation du 9e congrès ont écouté les rapports présentés par les sept sous-commissions. Dans l‘après-midi d‘hier, c‘était au tour de l‘instance exécutive de tenir un conclave avant de céder la place, pour aujourd‘hui, demain et après-demain, à la réunion du Conseil national. «La France doit présenter des excuses» Le secrétaire général de l'instance exécutive du FLN n'a pas manqué d'épingler de nouveau la France coloniale. Dans son intervention, hier, devant les membres de la commission chargée de la préparation du 9e congres Abdelaziz Belkhadem a déclaré que «le peuple algérien a été dépouillé de ses biens et privé du droit au savoir afin que soient effacées toutes ses principales valeurs humaines». Pour lui donc «Il est du devoir de ceux qui ont tiré profit des biens du peuple et qui l'ont réprimé de lui présenter leurs excuses et indemnisations».