Un violent accrochage a opposé, dans la matinée d'hier, des éléments des forces de sécurité et un groupe terroriste armé, dans la localité de Dellys, à 60 kilomètres à l'est du chef-lieu de Boumerdès, apprend-on de sources bien informées. L'accrochage s'est soldé par la mort d'un militaire et la blessure de quatre autres éléments des services de sécurité dont trois policiers, ajoutent nos sources. L'accrochage a eu lieu, selon nos sources, au niveau d'un quartier au centre-ville de Dellys, entre des terroristes qui se sont rendus dans la région pour visiter leurs proches et une patrouille des forces de sécurité. Agissant sur des informations faisant état de la présence des terroristes dans le quartier Sidi El Midjeni, les forces de sécurité ont encerclé un vaste périmètre et sommé les terroristes de se rendre. Mais ces derniers ont refusé de se rendre et ont fait feu sur les forces de sécurité avec des armes automatiques. Un échange de tir entre les deux parties s'en est suivi faisant un mort parmi les militaires et quatre autres blessés dont un militaire et trois policiers, a-t-on indiqué. Hier, en milieu de journée, un renfort sécuritaire a été déployé autour du quartier. Les terroristes se trouvaient à l'intérieur d'une villa. A l'heure où nous mettons sous presse, aucune information n'a filtré concernant le bilan final. Par ailleurs, des sources non encore confirmées précisaient qu'avant-hier des terroristes avaient fait incursion dans le village Chrea, près de Sidi Ali Bounab, pour racketter les villageois. Selon toujours les mêmes sources, un accrochage a eu lieu entre une patrouille de l'ANP et des terroristes près du village Tala Bouinane, dans la wilaya de Tizi Ouzou. Par ailleurs, le tribunal criminel près la cour de Boumerdès a condamné, jeudi dernier, à dix ans de prison ferme, Ali Djemâa, alias Al Touhami, l'émir de la sériate de Bordj Ménaïel, arrêté en 2008 près du village Ain Al Hamra. Il a été poursuivi pour adhésion à un groupe terroriste armé, kidnapping, détention d'arme de guerre et demande de rançons. Une peine capitale a été également prononcée à l'encontre de neuf autres sanguinaires dont certains sont toujours en cavales.