A l'instar de toutes les communes de la wilaya de Tizi Ouzou, celle d'Illoula Oumalou aspire à un avenir meilleur et à l'amorce d'une vraie politique de développement. Cette localité, située au sud-est de la wilaya, est rattachée à la daïra de Bouzguène. Elle est limitée par les communes d'Aït Yahia , Imsouhal, Iferhounène et Illilten à l'ouest, Ifigha et Bouzeguène au nord, At Ziki à l'est et la commune de Chellata dans la wilaya de Béjaïa au sud. Elle est desservie par le CW9 qui relie Boubhir et Akbou et la RN71 à Tizi Ichelladen (col de Chellata). Elle est composée de 17 villages disséminés sur une superficie de 50,37 km2, et sa population, constituée en majorité de jeunes, est de 13 000 habitants. C'est pourquoi le secteur de la jeunesse et de la culture a toujours suscité un intérêt chez les autorités locales en réalisant dans chaque village des infrastructures sportives et culturelles réparties ainsi : un foyer de jeunes, une aire de jeux, un stade de proximité pour les villages Aït Aziz, Mézéguène et Agoussim, un foyer de jeunes au village Igraouene qui manque cruellement d'assiettes pour accueillir d'autres infrastructures, un foyer de jeunes, un stade de proximité à Maraghna, Igeb, Lemsella, Aït Lahcene, Aborghes, Ihamziene, Aït Ali Mohand, Hidjeb et Boubhir. Ainsi, bien que cette commune dispose de treize maisons de jeunes, l'activité culturelle demeure le souffre-douleur de cette région qui paradoxalement est mieux lotie que d'autres en matière d'infrastructures, alors que l'activité en elle-même reste presque au point mort. Hormis l'organisation de la fête de la figue par l'association culturelle Thighilth lemsella, le festival de la robe kabyle par l'association Tagmats Ihamziène et les rencontres de la chanson moderne kabyle, par l'association Tanakra du village Maraghna, les associations culturelles de cette localité n'arrivent pas à prendre leur envol. Selon le président de l'APC d'Illoula Oumalou, Larbi Kais, «en l'absence de moyens financiers pour la prise en charge en moyens humains du fonctionnement de ces infrastructures culturelles, l'APC a chargé les présidents des associations culturelles de gérer bénévolement ces établissements». Le bénévolat étant ce qu'il est, ces structures cherchent désespérément des moyens de financement afin de booster l'activité culturelle. Dépourvues de moyens financiers et avec le démembrement qui a affecté le tissu associatif ces dernières années, les associations culturelles de la commune d'Illoula Oumalou, sans doute à l'image de nombreuses autres associations de la wilaya de Tizi Ouzou, n'assurent que quelques activités avec les moyens du bord, comme le théâtre, la musique, les arts martiaux, la couture, etc. Tout cela reste loin de répondre aux aspirations des jeunes de cette localité qui a pourtant donné de grands noms de la chanson kabyle, comme Ferhat Imazighen Imoula et Mehdi Mazeghrane, pour ne citer qu'eux.