Ghaza: le bilan de l'agression génocidaire sioniste s'alourdit à 50.933 martyrs et 116.045 blessés    Attaf s'entretient à Antalya avec son homologue palestinien    Averses orageuses, samedi et dimanche, sur des wilayas de l'ouest et du sud du pays    L'OLED LG 2025 obtient des certifications écologiques pour sa durabilité et son design avancé    Les citoyens sont de plus en plus moins assurés    Béchar : Plaidoyer pour des solutions innovantes en gestion hydrique et adaptation aux changements environnementaux    Merad s'entretient avec son homologue italien sur la coopération bilatérale    Des acteurs de la société civile et de la famille révolutionnaire à Khenchela rejettent tout acharnement et parti pris contre l'Algérie    Un climat de terreur    L'élimination du MCA entraîne celle du président du CA    Une nuit inoubliable à la ville des «ponts suspendus»    Les nouvelles lois relatives aux partis politiques et aux associations, en Algérie permettront-elles leur dynamisation pour une participation et mobilisation citoyenne ?    La bataille de Ouled Aïssa, une épopée héroïque durant la glorieuse Guerre de libération nationale    Apanage des seules élites algériennes francophiles    Professionnalisation du football: "la FAF a un rôle de leader et de catalyseur"    Tiaret: une caravane médicale au profit des habitants de la commune de Sidi Hosni    Sadaoui préside une réunion pour la bonne préparation des examens scolaires nationaux    Ligue 1 Mobilis: le match CSC-MCO reporté à une date ultérieure    Ligue des champions: la commission de discipline de la CAF saisit le club algérois    Tissemsilt: décès du moudjahid Bourdjem Tayeb    Automobile : Fiat Algérie prend des mesures pour lutter contre la spéculation    Inhumation du Lieutenant-colonel Djoulem Lakhdar à Tissemsilt    Le chanteur malien Amadou Bagayoko n'est plus    Plaque commémorative au Consulat général d'Algérie à Tunis: un hommage aux moudjahidine et aux chouhada de la Révolution    La Fifa organise un séminaire à Alger    Khaled Ouennouf intègre le bureau exécutif    150e Assemblée de l'UIP à Tachkent: la députée Farida Ilimi élue membre de la Commission de la santé    L'Algérie et la Somalie demandent la tenue d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité    30 martyrs dans une série de frappes à Shuja'iyya    Mme Mansouri rencontre la vice-ministre des Relations internationales    Lutte acharnée contre les narcotrafiquants    La Coquette se refait une beauté    La wilaya veut récupérer les locaux non utilisés    Le Parlement persiste et signe    Les grandes ambitions de Sonelgaz    Fini le stress hydrique    La force et la détermination de l'armée    Un rempart nommé ANP    Cheikh Aheddad ou l'insurrection jusqu'à la mort    Un historique qui avait l'Algérie au cœur    Des partis politiques continuent de dénoncer la position du gouvernement de transition au Mali contre l'Algérie    Le 8 avril 1871, Cheikh Belhaddad proclamait l'insurrection contre le colonialisme français    Quand certains intellectuels algériens versent dans le zemmourisme à l'insu de leur plein gré    Le classement des meilleurs buteurs des qualifications en Zone Afrique    Création «prochaine» de délégations de wilayas de la société civile    Renforcer la communication entre l'ONSC et la société civile pour promouvoir l'action participative    Les chauffeurs des autobus de voyageurs reviennent à la charge !    La menace de la cocaïne gagne du terrain !    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Compatissant voisinage
DéCRYPTAGES¨
Publié dans Le Temps d'Algérie le 16 - 01 - 2011

Depuis son présage sur la «colonisation de l'Europe», le colonel Mouammar El Kadhafi s'est montré plutôt discret. Il était temps que l'homme fort de Tripoli sorte de l'ombre de sa tente royale. Surtout que de l'autre côté de la frontière, la chute du régime tunisien inspire la méfiance. Elle fait même craindre le pire, bien que les dominos ne basculent à court terme vers la Jamahiriya.
Depuis son palais, le président El Kadhafi a pourtant regretté que ça se termine aussi mal pour son ami Ben Ali. Son ancien voisin méritait plus d'égards. Pourquoi pas un bain de foule avant sa fuite vers Djeddah, avec une fortune estimée à 5 milliards de dollars ! Le peuple tunisien en a décidé autrement, le maître de la Jamahiriya n'a pu que suivre du regard l'avion présidentiel de Ben Ali survolant le territoire libyen. Mais que son vieil ami soit écarté définitivement du pouvoir à Tunis, cela ne change rien aux yeux du colonel. Le seul président légal qu'il reconnaît s'appelle Ben Ali.
Le guide libyen garde-t-il espoir qu'un jour l'ex-dirigeant tunisien puisse reprendre place sur le trône ? Même Ben Ali ne semble plus trop y croire du fait que ses plus fidèles amis de l'étranger se sont rendus à l'évidence qu'il n'y a plus de temps à perdre : il faut montrer ne serait-ce que de l'estime pour la révolution de Jasmin. Avec l'espoir que le futur successeur de Ben Ali, non pas son actuel intérimaire, ne sera pas rancunier envers les Etats qui ont cru en un sauvetage de dernière minute du régime déchu. Le guide de la Jamahiriya va encore plus loin.
En dehors du pouvoir de Ben Ali, nul n'aura de grâce auprès du voisin libyen. Si Mouammar El Kadhafi tient absolument à revoir l'ex-Président tunisien revenir par la grande porte au palais de Carthage, pourquoi ne lui offrirait-il pas l'exil en Libye ? C'est tout de même plus aisé d'espérer un retour au pouvoir de chez le voisin que de le penser à partir du royaume wahhabite où les Ben Ali résident pour une durée indéterminée.
Les nuits libyennes risquent d'être courtes pour le «Ceausescu des sables», ce que le député vert européen, Noël Mamère, a trouvé le plus approprié pour surnommer Ben Ali. Celui-ci se sentirait beaucoup mieux où il est, du moins pour les semaines qui viennent, sous l'aile modérée de l'Arabie Saoudite où la communauté tunisienne n'est pas aussi importante qu'en Libye. A moins qu'une institution pénale internationale se décide à lui chercher des noises et à le traquer.
D'autant que rien ne prouve que l'immunité de l'armée tunisienne lui suffise à éviter le TPI. Du fait de son sombre devenir, Ben Ali représente-t-il déjà l'encombrant exilé dont personne ne veut ? A l'avenir, ses voisins auront à réfléchir par deux fois sur son nouveau statut.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.