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Billetterie magnétique : les tracas de la modernisation !
Transport urbain
Publié dans Le Temps d'Algérie le 17 - 01 - 2011

Depuis l'instauration de la billetterie magnétique, en mai 2010, les usagers de l'Etablissement de transport urbain et suburbain d'Alger (Etusa) souffrent d'un surcroît de tracas, du fait qu'ils doivent encore jouer des coudes pour monter dans un bus.
Mis en place de façon définitive début mai 2010, le système des tickets magnétiques en vigueur chez l'Etusa commence à montrer ses limites. Au départ, l'établissement visait, à travers cette nouveauté, à réduire le nombre de receveurs mobilisés dans les bus (ils seront orientés vers les points de vente fixes des tickets magnétiques) et à connaître le nombre exact des voyageurs qui se déplacent quotidiennement par ligne.
L'opérateur public semble oublier de prendre en compte les intérêts de sa très nombreuse clientèle. Qu'observe-t-on au juste actuellement dans la fréquentation des bus bleu-blanc ? Les bousculades et les rixes avec les chauffeurs et les receveurs. Pour avoir refusé de lui ouvrir la portière avant, un chauffeur a failli avoir affaire à un jeune excédé, à Saint Raphaël, dans la commune d'El Biar.
Le jeune ne comprenait pas pourquoi on refusait de lui ouvrir la porte avant. S'ensuivait un échange d'insultes qui a indisposé les présents. Il faut savoir que, depuis la mise en circulation des billets magnétiques, les voyageurs sont tenus de monter par la portière arrière du véhicule, exception faite des double-bus et des tribus qui disposent de deux accès.
Dans les stations urbaines de la Basse Casbah, de Ben Aknoun, du 1er Mai, comme à la place Maurice Audin d'Alger-Centre, l'ambiance est la même. Les usagers, souvent nombreux, ne peuvent pas s'empêcher de se bousculer pour prendre place dans le bus. Aux heures de pointe, c'est carrément la ruée. Si le chauffeur n'ouvre que la portière arrière du bus, c'est juste pour faire passer les clients devant la loge du receveur et donc payer.
Avec le nouveau système, le receveur ne peut pas quitter sa place du fait que les tickets doivent être compostés… Les voyageurs, mis devant le fait accompli, s'insurgent contre les initiateurs de cette idée. Cela se passe dans les stations. Dans les arrêts intermédiaires, c'est un problème qui se pose. Les personnes qui cherchent à descendre du bus (portière avant) doivent d'abord attendre que les autres montent à l'arrière.
Et on entend souvent les mêmes commentaires. «Je ne vois vraiment pas de différence (entre l'ancien et le nouveau système de billetterie). Au contraire, le transport par bus est devenu encore plus problématique. Pour monter, il faut se bousculer ; pour descendre, il faut attendre que les autres montent.
Tout est fait contre le voyageur. Mais les gens de l'Etusa savent qu'ils ne risquent pas de perdre leur clientèle, sachant que les pratiques des transporteurs privés sont pires que les leurs», estime un habitué de l'ex-RSTA. S'adresser aux chauffeurs et aux receveurs sur les raisons de cette manière de faire, c'est se tromper d'adresse. «Cela ne me regarde pas. Je fais ce qu'on me dit, c'est tout ! Allez vous plaindre auprès des responsables», réplique un receveur.


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