Le programme de logements dans l'ambitieux plan quinquennal 2010-2014, lancé l'an dernier, est en train de se réaliser, petit à petit, dans la wilaya de Béjaïa. Beaucoup de localités ont, en effet, bénéficié de programmes de construction de logements, que ce soit dans la formule logement social ou rural. Suivant le plan quinquennal, ce sont quelque 31 500 logements, tous types confondus, qui sont projetés dans la wilaya de Béjaïa, si toutes les conditions sont réunies bien sûr. Nonobstant l'obstacle majeur qui se dresse devant le secteur de l'habitat et qui demeure celui du manque d'assiettes foncières. Les municipalités font des pieds et des mains pour dénicher des assiettes devant recevoir ces logements, qui restent la préoccupation primordiale des différentes autorités communales et des ménages. Et pour cause, la demande qui va crescendo. Ainsi, après la commune d'El Kseur, qui a bénéficié dernièrement d'un programme de réalisation de 100 logements sociaux, et la commune d'Akfadou, qui a bénéficié de 70 logements LSL, c'est au tour de la commune côtière d'Aokas d'avoir sa part de programme de logements – qui n'est pas définitive – en bénéficiant de pas moins de 250 unités de type social. Tout l'espoir des demandeurs locaux de ce type de logement repose sur ce programme, même si la demande demeure toujours supérieure à l'offre, mais un quota, quel qu'en soit le nombre, est toujours bon à prendre, estime-t-on. Pour le logement rural, appelé communément le Fonal, il demeure toujours sujet à controverse et suscite perpétuellement l'insatisfaction des demandeurs de ce type de logement, en ce sens que l'offre ou les quotas octroyés demeurent toujours insuffisants. La commune d'Aokas, pour rester dans la même localité, a bénéficié d'une quarantaine de logements ruraux, ce qui ne satisfait guère la demande, estimée localement à plusieurs centaines. L'engouement pour ce type de logement n'est un secret pour personne, vu les facilités qu'il permet.