En visite d'inspection dans la daïra d'Arzew, le wali d'Oran, Abdelmalek Boudiaf, a rappelé dimanche que «les pouvoirs publics ont mobilisé d'énormes moyens pour le développement local. Les lacunes sont d'ordre humain et je veillerai personnellement à remettre de l'ordre dans le fonctionnement de l'administration locale». Cette visite intervient après celle effectuée le 24 novembre de l'année dernière qu'il avait qualifiée d'étape importante dans la dynamique de mise à niveau de la wilaya, qui accuse un retard généré par de multiples facteurs. M. Boudiaf, accompagné des directeurs de l'exécutif, s'est rendu, en premier lieu, au nouveau siège de la daïra, situé en plein centre-ville, où il a été accueilli par les responsables locaux. Après avoir visité ce nouveau siège érigé sur une superficie de 3219 m2, la délégation s'est dirigée vers la salle de cinéma El Macta pour une rencontre avec les citoyens venus exposer leurs préoccupations. Prenant la parole, le premier responsable de la wilaya n'a pas hésité à proposer des solutions immédiates à certains problèmes soumis par les citoyens comme celui du nettoyage des abords du lycée de la Cité Zabana, la circulation des camions de gros tonnage qui détériore les réseaux d'AEP de Cap Carbon. Il a également instruit les responsables de la daïra à procéder au remplacement sur le champ du responsable de l'Anem d'Arzew, décrié par plusieurs jeunes chômeurs. M. Boudiaf, qui a promis de revenir dans trois mois pour suivre de près l'évolution des choses, n'a pas manqué de rappeler : «Je ne suis pas encore satisfait des résultats. Il reste beaucoup à faire. Nous disposons de tous les moyens matériels, seulement, le problème se situe dans la gestion par les hommes», a-t-il affirmé. Sur un autre registre, il n'a pas manqué de déclarer que l'enveloppe de 195 milliards de centimes allouée au programme de développement de la daïra d'Arzew n'a pas été consommée, affirmant qu'il reste encore 57 opérations en souffrance. M. Boudiaf a donné comme date butoir la fin du mois de juin de l'année en cours pour consommer les 23 milliards du fonds de développement. Au niveau de l'hôpital d'El Mohgoun, le wali a rassuré les responsables en annonçant qu'il interviendra pour l'acquisition d'un scanner qui fait encore défaut dans cette structure.