Lors d'une conférence de presse organisée dans un salon de l'hôtel Burj Al Fateh à l'occasion de la présentation du site internet du comité d'organisation du Championnat d'Afrique des nations (Cochan), le président de la CAF, Issa Hayatou, a répondu aux questions des journalistes venus en très grand nombre et a évoqué le Chan qui a démarré hier. Les conditions sont toutes réunies pour la réussite du Chan au Soudan ? C'est un peu une épreuve nouvelle puisque de huit participants, au vu du succès de la première édition en Côte d'Ivoire, nous avons fait le choix de doubler le nombre de participants. Ce que nous avons vu ici nous incite à penser que nous avons raison. La mission première de la CAF est de participer au développement du football dans l'ensemble du continent, sans oublier personne. Et nous avons trouvé au Soudan une oreille particulièrement attentive des autorités de ce pays. Sans elles, il n'y aurait pas de compétitions. Le Soudan a fait des efforts considérables pour accueillir le Chan tant en matière d'infrastructures sportives et hôtelières que dans le domaine de la sécurité, de l'accueil, de l'hébergement ou de la restauration. Serez-vous à nouveau candidat à la présidence de la CAF ? Jamais plus. Je travaille la main dans la main avec le président de la Fifa, Joseph Blatter, qui est un grand président. L'arbitrage n'est-il pas le point faible de l'Afrique ? Il a beaucoup progressé mais il doit encore s'améliorer. Il n'est pas un autre domaine où la CAF investit autant d'argent. Je dirais, peut mieux faire. L'arbitrage en Afrique monte positivement. A quand une CAN tous les quatre ans ? Quand l'ensemble du continent bénéficiera d'infrastructures sportives de grande qualité. Ceux qui ont connu nos stades il y a vingt ans, trente ans, ne les reconnaîtraient pas aujourd'hui. C'est aussi notre devoir d'encourager à l'édification de grandes arènes sportives. Notre rôle n'est pas de copier ce que font les autres continents. Un jour, la CAN passera sans doute à une autre périodicité. Le moment n'est pas encore venu.