Le football ougandais revient pour la première fois depuis plus de trente ans sur la scène continentale. C'est un événement considérable pour une équipe qui jusqu'à présent devait se contenter de sa réussite dans la Senior Challenge Cup de la Cecafa. Bobby Williamson, l'entraîneur écossais, n'est pas le moins intéressé par le Chan. A ses yeux, cette compétition totalement nouvelle pour les Cranes «va servir de baromètre». «On joue gros au Soudan, dit-il. Si tout se passe bien, si nous franchissons la première étape, si nous nous qualifions pour les quarts de finale, cela suscitera un grand engagement derrière l'équipe, ce qui signifie plus de ressources, plus de concours financiers». «A nous, ajoute-t-il, de démontrer notre savoir et de démontrer les progrès réalisés ces dernières années. Il faut que nos joueurs aient ce genre de compétition pour que l'on sache quel est le niveau de notre championnat.» Bobby Williamson, connu pour sa méticulosité, reconnaît que les entraîneurs savent peu de choses de ceux qui seront leurs adversaires sur le terrain, «ce qui est un défi positif».«Notre rôle, à nous entraîneurs, est de nous occuper de notre équipe, de la préparer physiquement, tactiquement et mentalement.»