Visiblement, les travailleurs communaux ne décolèrent pas et ont décidé de renouer avec la protesta dès le 21 de ce mois, suite à la réunion du bureau national de leur syndicat, affilié au Syndicat national autonome des professionnels de l'administration publique (Snapap). Les travailleurs des communes font part des attentes sans lendemain suite au gel de leur grève nationale cyclique entamée les 30 et 31 mars 2010 et poursuivie les 26, 27 et 28 avril de la même année. Pour rappel, cette grève a été gelée suite aux promesses des pouvoirs publics quant à un meilleur règlement des problèmes socioprofessionnels des communaux, notamment ceux se référant au statut particulier et au régime indemnitaire. Ainsi, suite à la réunion du bureau national, un communiqué faisant part du retour à la protestation a été rendu public. Dans sa correspondance, le syndicat des travailleurs communaux précise les motifs qui motivent ses choix de recours à la grève, à savoir la non-application du nouveau statut particulier et du régime indemnitaire des travailleurs des communes, comme il a été promis par les pouvoirs publics avant le gel de la grève, l'année passée. C'est ainsi que le syndicat des communaux a décidé d'entamer une grève cyclique, qui commencera par un premier débrayage les 21, 22 et 23 du mois en cours, avec en prime abord la revendication de la défense des libertés syndicales et du droit de grève, la revalorisation du point indiciaire pour garantir un salaire de base digne, l'intégration des vacataires et contractuels, la mise en place des statuts particuliers de tous les secteurs, ainsi que le nouveau régime indemnitaire avec effet rétroactif à partir de janvier 2008, le maintien de la retraite sans condition d'âge, l'abrogation de l'article 87 bis de la loi 90/11. Par ailleurs, le syndicat des communaux s'oppose fermement à l'élaboration d'un nouveau code du travail qui va museler les libertés syndicales et le droit de grève. A priori, la réintégration du syndicaliste Hadji Ahmed de Chlef avec le recouvrement de tous ses droits reste l'une des revendications du syndicat des communaux.