Le Rassemblement pour la Culture et la Démocratie (RCD) «est un parti en déconfiture très avancée», relève le député Djamel Ferdjallah, un des nombreux dissidents qui ont claqué la porte de cette formation. Dans une déclaration hier au Temps d'Algérie, l'ancien militant du parti de Sadi Sadi ajoute que le RCD «s'emploie actuellement à coller aux événements marqués par la contestation sociale pour reconquérir un terrain perdu». Notre interlocuteur est aussi revenu sur la marche du 22 janvier à Alger au sujet de laquelle il dira que «le RCD n'a pas souhaité marcher réellement, il a juste voulu faire un show à l'intention des médias internationaux». Tirant à boulets rouges sur le leader du RCD, Ferdjallah expliquera que les seuls arguments dont fait usage Saïd Sadi à l'encontre de ses adversaires politiques sont «l'insulte et la diffamation». S'agissant de la pratique démocratique au sein du RCD, Ferdjallah a souligné l'anomalie selon laquelle Sadi est resté à la tête de son parti depuis sa création à ce jour. Sur un ton ironique, il dira que le chef de file du RCD «est en train d'égaler le triste record de longévité» de certains présidents africains comme Mugabe, Moubarak ou Ben Ali. Dans la même veine, le premier secrétaire du FFS estime dans une déclaration à El Khabar ne pas avoir de problème avec le RCD, avant de le tacler. «Notre problème est avec les baltagia», déclare Tabbou.