Les problèmes que vivent actuellement les différents clubs toutes disciplines confondues semblent vouloir persister. Ainsi et après le dernier forfait enregistré par la formation kabyle de la JSK lors du championnat national de handball messieurs, un autre club huppé, le MC Saïda, avait récemment déclaré un premier forfait dans une rencontre devant l'opposer à une formation sétifienne à Sétif. Les responsables de la formation saïdie ont voulu reprendre la compétition dans l'attente de voir leurs menaces de boycott prendre fin avec un règlement, lequel pourrait arranger les deux parties. Ces dirigeants tentent également tant bien que mal de cerner une crise qui dure et qui risque d'ébranler la sérénité du club. Malheureusement pour eux, les conditions d'activité se sont considérablement dégradées. Ils rétorquent : «Le club traîne de lourdes dettes qui s'élèvent à 700 millions de centimes. Malgré les entretiens et les correspondances adressées aux autorités locales et aux pouvoirs publics, celui-ci se trouve toujours menacé par une crise financière sans équivoque, laquelle risque de compromettre sa survie parmi l'élite nationale.» Ainsi et depuis l'entame de cette saison sportive, les dépenses augmentaient dangereusement sans avoir une idée précise sur l'accès de notre club aux ressources financières auprès des bailleurs de fonds publics qui devient de plus en plus aléatoire et ne répond plus aux impératifs d'intelligibilité et d'accessibilité au sport d'élite. Or, en l'état actuel des choses, si rien ne se passe et devant l'incapacité de couvrir les besoins de l'équipe, les responsables du club n'hésitent pas à abandonner le handball de manière très brutale, c'est-à-dire déclarer tout simplement le «forfait général». De ce fait, l'Etat et les collectivités locales devraient renflouer les caisses du club pour assainir les dettes et continuer à couvrir les activités sportives. C'est le seul moyen qui rendra l'espoir à un club qui fait partie du patrimoine national. Car, pour le moment, le doyen des clubs algériens est en train d'agoniser et on risque de l'enterrer dans un proche avenir, après que beaucoup d'autres (toutes disciplines confondues) ont fait les frais d'un manque criant de moyens financiers.