La compagnie pétrolière nationale Sonatrach n'évacuera pas les 80 employés du groupe qui travaillent en Libye, où elle est présente dans deux blocs, a-t-on appris hier de sources autorisées. Les blocs en question sont le bloc 65 dans le bassin de Ghadamès, où elle opère en effort propre , dont la première découverte a été réalisée en avril 2008, et le bloc 95/96 où elle opère en partenariat, rappelle la même source, affirmant que les investissements de Sonatrach ne seront pas affectés par les troubles en Libye car ils concernent actuellement la recherche et l'exploration. Les deux blocs où intervient Sonatrach sont près des frontières algéro-libyennes et sont loin des zones d'affrontements, a rassuré la même source, précisant que les deux projets ne sont pas encore entrés en exploration. Cette dernière nécessite de lourds investissements qui ne sont pas engagés par la compagnie. L'entreprise Sonatrach International Petroleum, Exploration & Production (Sipex, filiale de Sonatrach) et la libyenne National Oil Corporation (NOC) ont réalisé une découverte de pétrole dans le bassin de Ghadamès sur le puits (C1-65/02), situé à 340 km au sud de Tripoli. Les tests effectués au niveau de ce puits, réalisé dans le réservoir Upper-Mamouniyat sont à une profondeur de 2589 m. Ce bloc est la seconde découverte réalisée dans le bloc 65, attribué à Sonatrach par la NOC en mars 2005. Les parts revenant à chaque partenaire dans le cadre du contrat d'Association (EPSA) sont de 75% pour la NOC et de 25% pour Sipex qui active en qualité d'opérateur, avait indiqué la compagnie dans un communiqué. Le groupe Sonatrach est également présent dans d'autres pays africains comme le Mali, la Mauritanie, l'Egypte et le Niger.