Le procès de l'affaire de dilapidation des fonds de la BNA dans laquelle sont accusés le nommé Achour Abderahmane et quatre officiers de police qui devait avoir lieu hier au tribunal correctionnel de la ville d'Azazga a été reporté au 14 mars en cours, apprend-on de source judiciaire. La décision du report de ce procès est motivée par l'absence de trois témoins clés, dont la chanteuse Naïma Ababsa, dans cette affaire qui a défrayé la chronique judiciaire en 2004, date à laquelle une enquête judiciaire avait révélé l'utilisation de faux et usage de faux dans l'octroi de crédits, 3200 milliards de centimes, au principal accusé Achour Abderahmane qui bénéficiait de la complicité des quatre officiers poursuivis pour la même affaire, en l'occurrence les nommés Z. Messaoud et A. Yacine, tous deux en détention, ainsi que Z. Djamel et S. Nadir, qui comparaîtront en prévenus libres. Ces derniers officiers devaient comparaître pour les chefs d'inculpation de «bénéfice d'avantages» et «abus d'influence». Selon l'arrêt de renvoi de la chambre d'accusation, le principal mis en cause dans cette affaire de dilapidation attribuait à ces officiers des privilèges, notamment l'achat de voitures, d'appartements et le financement d'une soirée à l'hôtel Sofitel animée par la chanteuse Naïma Ababsa à l'occasion de la circoncision de l'enfant de Z. Messaoud, ancien chef de la police judiciaire de la capitale en contrepartie des rapports l'innocentant dans cette affaire de falsification et faux et usage de faux qui se sont soldées par la dilapidation des fonds de la BNA.