Le procès traitant de l'affaire de dilapidation de 3.200 milliards de centimes de la Banque Nationale d'Algérie (BNA) par Achour Abderrahmane s'est ouvert hier au tribunal de Sidi M'hamed. Un procès en pénal, tant attendu par les observateurs et qui a secoué l'opinion public au vu l'importance de la somme dilapidée. A la salle d'audience n°5 où se déroulait cette première séance du procès, il n'y avait plus de place même pour se tenir debout. Au fond de la salle, les famille des accusés guettent du regard l'entrée en salle de leurs proches (amis ou membres de la famille), certains, en larmes, craignent une lourde peine, d'autres affichent une certaine assurance et ne paraissent pas très inquiets quant au sort de leurs proches. Au banc des accusés, plusieurs cadres de la banque dont des directeurs d'agences BNA liés directement à cette affaire, où s'effectuaient les opérations illégales, à savoir les agences de Kolea, Bouzareha, Cherchel. Au total, ce sont 26 accusés, dont 13 détenus, 11 en liberté et 2 en état fuite. A l'appel du magistrat, pas moins de 56 témoins se sont présentés devant le président de la cour, en plus des représentants de la BNA qui s'est constituée partie civile dans cette affaire. Au devant de la salle, on remarquera une grande présence des robes noires, ou pas moins de 63 avocats sont venus représenter les mis en cause. Une fois les procédures d'usage accomplies, le greffier entama la lecture de l'arrêt de renvoi où le principal mis en cause achour abderrahmane est accusé de dilapidation de bien public. Selon l'arrêt de renvoi, c'est suite à une lettre anonyme, adressée à la BNA que les premiers fils de l'enquête en été découvert. Selon cette lettre, le mis en cause, Achour Abderahmane, serait en possession de chéquier de la BNA sans y avoir droit et ce, depuis 2004 et aurait ouvert des comptes commerciaux de façon illégale au niveau des agences de la BNA de Cherchel, Kolea et Bouzareah, ce qui lui aurait permis de dilapider de grosses sommes, avec la complicité des directeurs de ces agences. Toujours dans la même lettre, il est signalé l'achat de biens immobiliers par l'accusé et c'est suite à quoi que le wali de Tipaza a adressée une correspondance aux services compétents pour enquêter et vérifier la véracité des faits rapportés. en 2005, la BNA ouvre le dossier et dépose plainte contre l'accusé Achouri pour dilapidation de deniers publics, estimés à 15 milliards de DA au début de l'affaire, et qui doublera par la suite pour atteindre 32 milliards de dinars. Au moment ou nous mettons sous presse le procès se poursuit et s'annonce houleux et long. Il s'étendra sur plus de 10 jours, selon les avocats. Le procès traitant de l'affaire de dilapidation de 3.200 milliards de centimes de la Banque Nationale d'Algérie (BNA) par Achour Abderrahmane s'est ouvert hier au tribunal de Sidi M'hamed. Un procès en pénal, tant attendu par les observateurs et qui a secoué l'opinion public au vu l'importance de la somme dilapidée. A la salle d'audience n°5 où se déroulait cette première séance du procès, il n'y avait plus de place même pour se tenir debout. Au fond de la salle, les famille des accusés guettent du regard l'entrée en salle de leurs proches (amis ou membres de la famille), certains, en larmes, craignent une lourde peine, d'autres affichent une certaine assurance et ne paraissent pas très inquiets quant au sort de leurs proches. Au banc des accusés, plusieurs cadres de la banque dont des directeurs d'agences BNA liés directement à cette affaire, où s'effectuaient les opérations illégales, à savoir les agences de Kolea, Bouzareha, Cherchel. Au total, ce sont 26 accusés, dont 13 détenus, 11 en liberté et 2 en état fuite. A l'appel du magistrat, pas moins de 56 témoins se sont présentés devant le président de la cour, en plus des représentants de la BNA qui s'est constituée partie civile dans cette affaire. Au devant de la salle, on remarquera une grande présence des robes noires, ou pas moins de 63 avocats sont venus représenter les mis en cause. Une fois les procédures d'usage accomplies, le greffier entama la lecture de l'arrêt de renvoi où le principal mis en cause achour abderrahmane est accusé de dilapidation de bien public. Selon l'arrêt de renvoi, c'est suite à une lettre anonyme, adressée à la BNA que les premiers fils de l'enquête en été découvert. Selon cette lettre, le mis en cause, Achour Abderahmane, serait en possession de chéquier de la BNA sans y avoir droit et ce, depuis 2004 et aurait ouvert des comptes commerciaux de façon illégale au niveau des agences de la BNA de Cherchel, Kolea et Bouzareah, ce qui lui aurait permis de dilapider de grosses sommes, avec la complicité des directeurs de ces agences. Toujours dans la même lettre, il est signalé l'achat de biens immobiliers par l'accusé et c'est suite à quoi que le wali de Tipaza a adressée une correspondance aux services compétents pour enquêter et vérifier la véracité des faits rapportés. en 2005, la BNA ouvre le dossier et dépose plainte contre l'accusé Achouri pour dilapidation de deniers publics, estimés à 15 milliards de DA au début de l'affaire, et qui doublera par la suite pour atteindre 32 milliards de dinars. Au moment ou nous mettons sous presse le procès se poursuit et s'annonce houleux et long. Il s'étendra sur plus de 10 jours, selon les avocats.