Les habitants du douar El Blaid (commune de Oued Djemaa), à une trentaine de kilomètres de Relizane, souffrent du manque de l'eau potable. Que ce soit en hiver ou en été, le problème de l'eau potable se pose avec acuité. Selon un habitant de ce douar, «l'eau coule dans les robinets une fois par semaine et parfois plus en période hivernale. Cependant, la période estivale est la saison des cauchemars en raison de la raréfaction de ce liquide précieux. L'eau coule une fois tous les deux mois, et les villageois sont contraints d'acheter des citernes d'eau à des prix exorbitants». Il faut dire q'une citerne coûte plus de 800 DA et ne tient qu'une semaine au maximum, ce qui met à rude épreuve les petites bourses, alors que les plus nantis peuvent se permettre d'acheter de l'eau minérale. N'étaient les fontaines et les sources qui y existent depuis belle lurette, les villageois mourraient de soif. Notre interlocuteur nous dira qu'un projet de raccordement du douar au réseau d'Akerma avait été inscrit depuis plusieurs années, mais rien n'a encore été fait. De leur côté, les habitants du village d'El Blaid sont toujours confrontés aux problèmes de pénurie d'eau, y compris en hiver. Ceux du douar Ghemaizia, non loin d'El Blaid, souffrent le martyre pour s'approvisionner en eau depuis la source qui se trouve au pied de la montagne. Ils doivent parcourir près de quatre kilomètres pour s'approvisionner en eau. Face cette récurrente pénurie, les villageois n'avaient d'autres solutions que de descendre dans la rue, à plusieurs reprises, pour réclamer de l'eau potable. Ces derniers interpellent le wali pour la prise en charge de ce problème.