Le quotidien Horizons a consacré un numéro hors série à huit femmes révolutionnaires dont le parcours est inconnu par la majorité des Algériens. A la une de ce numéro spécial édité en news, on peut voir l'image de ces «combattantes de l'ombre». A l'occasion du 8 mars, Horizons a tenu à marquer la Journée mondiale de la femme en nous présentant en exclusivité les 8 premières femmes ayant rejoint le MALG, alors qu'elles n'avaient que 16-17 ans. Comme on peut le lire dans l'édito signé par Naama Abbas, les 8 jeunes filles se trouvaient à Oujda en 1956 et allaient à l'école. Elles avaient toutes le même rêve, celui de rejoindre la révolution algérienne, jusqu'au jour où cette occasion leur a été donnée. Les 8 jeunes filles entreront directement en contact avec le colonel Abdelhafidh Boussouf (Si Mabrouk), le chef du MALG (premiers services secrets algériens). Les journalistes d'Horizons ont tenu à nous offrir les portraits de ces femmes qui ont laissé tomber les études pour la patrie. C'est l'exemple de Aouicha Hadj Slimane qui est tombée au champ d'honneur à l'âge de 17 ans. Ces femmes exemplaires sont toujours fières de leurs actes, comme Rachida Miri qui se rappelle de ses actes héroïques en déclarant : «J'ai exécuté un traître !» Ces révolutionnaires sont également fières de porter toujours les noms de guerre que leur ont octroyés les colonels Boussouf et Boumediene. C'étaient les prénoms de leurs mères ou de leurs sœurs, ce qui veut dire clairement qu'ils les considéraient comme les membres les plus chers de leurs familles. La revue consacrée par Horizons à ces combattantes de l'ombre devrait être lue par tous les étudiants et avoir une bonne place dans nos bibliothèques.