Malgré la victoire ô combien importante qu'a enregistrée samedi le CR Belouizdad face au Mouloudia de Saïda au stade 20 Août, dirigeants, entraîneurs, joueurs et même supporters belcourtois n'ont pas manqué de relever encore une fois les erreurs d'arbitrage dont est victime leur équipe cette saison. Il faut dire que le penalty flagrant non sifflé par l'arbitre en faveur du Chabab durant la première mi-temps de ce match consécutivement à une main d'un défenseur adverse en pleine surface de réparation a provoqué un sentiment de frustration chez les Belouizdadis, eux qui n'avaient pas obtenu le moindre coup de pied arrêté depuis le début de la saison. «C'est vraiment étrange ce qui nous arrive depuis le début de la saison. Figurez-vous qu'en dépit de nombreuses fautes commises contre nous par les défenseurs adverses à l'intérieur de la surface de réparation, comme celle d'aujourd'hui face à Saïda où tout le monde a vu une faute de main sauf l'arbitre, notre équipe n'a pas obtenu le moindre penalty durant toute la saison. Pis encore, dans certains matches, les arbitres n'hésitaient pas à siffler contre nous à tort, comme par exemple à Bordj Bou Arréridj», s'est plaint l'entraîneur du Chabab, Miguel Angel Gamondi, dont les critiques envers l'homme en noir sont devenues fréquentes. «De telles erreurs nous ont fait perdre beaucoup de points depuis le début de la saison. Je pense vraiment à beaucoup de matches où on a été lésés comme à Bordj, Béjaïa ou Tizi. Ça aurait changé beaucoup de choses notamment dans le classement», ajoute-t-il. Même son de cloche chez les ouailles de l'Argentin qui ne comprennent pas ce qu'ils qualifient de grosses erreurs d'arbitrage. «Franchement, je pense que le CRB fait partie des équipes qui ont souffert le plus des erreurs d'arbitrage. Ce sont de grosses erreurs qu'on subies, comme c'était le cas à Béjaïa où l'arbitre a sifflé un penalty contre nous imaginaire, alors que le ballon a touché le torse de notre défenseur et non son bras. A Bordj, c'était pareil. Alors que face au MCO, Bengorine a plongé comme un gardien de but pour dévier de la main le ballon sur la ligne, sans que l'arbitre ne bronche. Face à la JSK, l'arbitre nous a même privés de trois penalties flagrants. Comment expliquer tout ça ? Je ne peux répondre», remarque le gardien de but du Chabab, Nassim Ousserir, qui espère par ailleurs que ce problème épargne son équipe durant la phase retour afin de ne pas entraver sa bonne marche. «C'est vrai que le corps arbitral a subi un rajeunissement cette saison, mais il ne faut pas que le CRB paye les erreurs de certains arbitres inexpérimentés. J'espère qu'on ne va plus entendre parler de cette histoire d'arbitrage à l'avenir afin qu'on ne vienne pas casser tout le gros travail qu'on effectue depuis l'intersaison.»