La capitale de l'est algérien, réputée pour la qualité de ses productions cinématographiques, est aujourd'hui à la traîne dans le domaine du cinéma, comparée à d'autres wilayas du pays où le 7e art a une grande importance. Heureusement que des jeunes, amoureux du cinéma et soucieux de lui redonner un nouveau souffle, travaillent à faire changer une piètre situation qui n'a que trop duré. C'est le cas des 8 membres du cinéclub de Constantine. C'est suite à une formation intitulée «ateliers ciné et théâtre» et sous l'impulsion des stagiaires ayant pris part à ladite formation, qu'a vu le jour le cinéclub de Constantine. Le club destiné aux simples amateurs et aux cinéphiles est une petite famille issue de l'union entre l'association «100% culture», un collectif de jeunes épris du 7e art et l'association «Kaïna» cinéma de France. Depuis sa création en 2007, le club ne cesse d'œuvrer pour la promotion de la culture cinématographique dans la ville des ponts. Projection, débats et même grandes manifestations à l'image des journées du film francophone, telles sont les activités des Amir, Mehdi, Sara et autre Meriem. Le cinéclub de Constantine propose aux jeunes constantinois des moments d'évasion et de rêve une fois tous les 15 jours et ce, au niveau du palais de la culture Malek Haddad. Pour les habitués, au nombre de 200 personnes lors de la dernière projection, le rendez-vous est un pur moment de liberté où les mots d'ordre sont le rêve et la libre expression. Ce cinéclub qui a su continuer à progresser malgré les embûches administratives, a acquis beaucoup d'expérience et envisage de lancer prochainement et avec la participation de fondations et d'associations culturelles, des formations se rapportant à tout ce qui a trait au cinéma.