Cinq mois seulement après son installation à la tête de la sûreté de wilaya de Tizi Ouzou, le divisionnaire a été relevé de son poste par la direction générale de la sûreté nationale, à l'issue de la visite qu'ont effectuée jeudi dernier à Tizi Ouzou le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Daho Ould Kablia, et le directeur général de la sûreté nationale (DGSN), le général major Abdelghani Hamel, apprend-on de source sûre. Le désormais ex-chef de sûreté de wilaya de Tizi Ouzou devrait être remplacé par le commissaire principal, Moussa Bellabès, qui occupe actuellement le poste de chef de sûreté de la wilaya déléguée de Draria (Alger), après une longue carrière à la tête des sûretés de daïras de Tigzirt, Mekla, Draâ Ben Khedda, Aïn El Hammam et la police générale à Tizi Ouzou, indique-t-on de même source. Le nouveau chef de sûreté de wilaya de Tizi Ouzou prendrait ses nouvelles fonctions à partir de jeudi prochain, ajoute notre source. Depuis qu'il a pris ses fonctions à la tête de la sûreté de wilaya de Tizi Ouzou, Amar Djenati a mené une lutte sans merci contre les milieux de la délinquance, sous toutes ses formes, les lieux de débauche et autres milieux du banditisme. Cette lutte continue contre ces milieux a fait baisser d'une manière sensible la criminalité dans toute la région de Tizi Ouzou et particulièrement au centre de la ville des genêts. La population a commencé même à pousser un véritable ouf de soulagement en constatant cette amélioration au niveau des quartiers et localités de la wilaya. Mais deux événements graves qui se sont déroulés devant les services de sécurité sans que ces derniers ne réagissent auraient précipité le départ de ce divisionnaire. Il s'agissait de l'incursion de quatre jeunes au salon d'honneur de la wilaya de Tizi Ouzou le jour de la visite de Djamel Ould Abbas, ministre de la santé et de la réforme hospitalière, durant laquelle ils s'en sont pris à toutes les personnes présentes au salon, dont le wali et le P/APW, qui ont fait l'objet de graves insultes, et de l'affaire des coups de feu tirés par un individu connu lors d'un meeting organisé par des délégués des arouch à la maison de la culture Mouloud Mammeri, le mois de janvier dernier. Les auteurs de ces actes gravissimes n'ont pas été arrêtés. Depuis, des citoyens, organisés en comités de quartier et village, sont montés au créneau pour exiger le rétablissement de l'ordre au niveau de la ville des Genêts et dénoncer l'impunité dont bénéficieraienst certains individus.