L'équipe nationale de water-polo, qui n'existe que sur le papier, a été invitée à prendre part à un tournoi appelé «trophée» que la ville de Damman (Arabie Saoudite) organise du 19 au 29 avril. Cette pratique sportive, «dérivé» de la natation, continue de broyer du noir en termes de moyens (infrastructurel, matériel et surtout financier) et cela depuis des lustres. Discipline extrêmement exigeante et harassante de par son immense dépense d'énergie, elle ne subsiste qu'avec le budget de la natation. Elle ne dispose guère de calendrier, ni de créneaux pouvant récupérer tous les adeptes de la natation, une manière de la relancer et la mettre définitivement sur rails. Malheureusement, c'est avec seulement un petit cycle d'entraînement (d'une semaine ou de dix jours) prévu par les responsables à Sétif que nos jeunes iront se frotter au palier supérieur. C'est juste une manière de marquer sa présence. En revanche, les responsables du sport devraient réfléchir à mettre ce «dérivé» dans de meilleures conditions, d'autant que des invitations pleuvent constamment au niveau de la FAN.