Les experts iraniens ont accusé Washington et Tel-Aviv d'être à l'origine de la cyber-attaque perpétrée en septembre dernier contre la centrale nucléaire de Bouchehr, ont rapporté les médias occidentaux se référant au commandant de l'organisation de défense civile iranienne, Gholam Reza Jalali. Selon la source, l'enquête a relevé que le virus informatique Stuxnet, qui avait affecté les centrifugeuses produisant l'uranium enrichi, provient du Texas (Etats-Unis) et d'Israël. «Les ennemis ont attaqué l'infrastructure industrielle (…) au moyen d'un ver informatique. C'est une offensive lancée contre notre pays», a indiqué M. Jalali. L'Iran a annoncé en septembre dernier que le virus Stuxnet avait infecté les ordinateurs de la centrale nucléaire de Bouchehr, sans toutefois perturber le travail de la centrale. Fin novembre, le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a déclaré que «les ennemis de l'Iran étaient parvenus à créer quelques problèmes» dans le fonctionnement des centrifugeuses de Natanz en utilisant un logiciel informatique à cet effet. Pour tester leur virus, les spécialistes israéliens ont utilisé les mêmes centrifugeuses que celles installées à Natanz. Selon le New York Times, Stuxnet intègre deux composantes principales : la première dérègle le fonctionnement des centrifugeuses et la seconde fait afficher sur les consoles de supervision des données trompeuses selon lesquelles elles fonctionnent bien.