Le syndicat national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Snapest) réitère son engagement de lutter «inlassablement» pour la préservation des acquis des travailleurs et l'amélioration de leurs conditions socioprofessionnelles». Dans un message adressé à l'occasion de la Fête internationale des travailleurs, Meriane Meziane, coordinateur national du syndicat, a rappelé le long parcours réalisé par l'organisation, qui fut couronné par l'acquisition de quelques droits. D'autres droits, rappelle-t-il, demeurent l'objectif que le syndicat s'est tracé au cours des dernières années marquées par des mouvements de protestation qui ont pris de l'ampleur pour revendiquer notamment «la permanisation du corps de l'éducation, un salaire digne, une retraite à 25 ans que les conditions de travail ont rendu nécessaires, un statut particulier pour le corps de l'éducation et l'amélioration de la médecine du travail». «Nous appelons, précise la même source, à la défense d'une école publique de qualité, à son amélioration pour un enseignement moderne et sa promotion aux exigences du 21e siècle». Cependant, le document affirme que la lutte ne leur a jamais fait oublier leurs devoirs envers la nouvelle génération. «Le terrain de nos revendications ne nous a jamais fait oublier notre devoir envers l'éducation et les sacrifices pour un enseignement de qualité. Les réformes du système scolaire entamées il y a quelques années ont été appliquées par le corps enseignant malgré le manque de moyens et de formation. Dans cette précipitation des pouvoirs publics, nous avons accompli notre mission et nous avons fait des suggestions à travers les comités pédagogiques», regrette le Snapest, qui précise, dans le cadre de la lutte syndicale, qu'il a toujours appelé à «dépasser le corporatisme», établir des liens avec les syndicats de la fonction publique afin de travailler ensemble et dépasser les divergences. Au nom de tous les syndicalistes du Snapest, M.Meriane rend un grand hommage à «tous nos militants qui nous ont quittés», saluant leurs sacrifices, particulièrement «les onze (11) enseignantes assassinés à Sidi bel Abbès le 27 septembre 1997». Un hommage particulier est rendu également aux grands syndicalistes intègres qui «nous ont hélas quittés, comme Aïssat Idir, Chouaki Salah, Boualem Benhamouda, Amar Khodja du CNLTT, tout comme notre cher camarade Redouane Osmane du CLA, et Ahmed Kerroumi du CNES, parti cruellement ce 23 avril 2011». Il conclut : «Gloire à ces militants et martyrs du monde du travail et du syndicalisme en Algérie».