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«Plus de coopération régionale pour contrer le terrorisme» Gaïd Salah à la réunion extraordinaire du conseil des chefs d'états-majors des pays du Sahel :
«Aucun pays du Sahel ne peut faire cavalier seul, car la stabilité de la sous-région est intimement liée à une coopération régionale pour contrer tous les dangers d'où qu'ils proviennent.» Des propos qui sonnent comme une véritable sentence dont a fait part Gaïd Salah, général de corps d'armée, chef d'état-major de l'Armée nationale populaire (ANP) au cours de son intervention à la réunion extraordinaire du conseil des chefs des pays du Sahel qui s'est tenue vendredi dernier dans la capitale malienne Bamako et dont les travaux se sont concentrés essentiellement à l'examen de la situation sécuritaire qui prévaut dans la région du Sahel. D'entrée, cette réunion intervient dans un contexte particulier où la menace terroriste véhiculée par la nébuleuse Al-Qaïda redouble d'intensité eu égard notamment à la persistance du conflit libyen au sujet duquel il n'est désormais guère exclu de voir l'organisation terroriste précitée tirer profit. L'ordre du jour de cette concertation du conseil des chefs d'états- majors des pays du Sahel traduit en outre l'idée de procéder à une évaluation globale des activités et actions mises en œuvre visant à consolider la coopération, la coordination et la concertation pour faire face aux défis communs en matière de lutte contre le terrorisme et le crime organisé. En vue de juguler le danger terroriste qui menace la région du Sahel et de cesser la prolifération des réseaux de criminalité organisés sévissant dans cette même région, le chef d'état-major de l'ANP mettra en exergue le fait que «seule la coopération régionale» entre les pays du Sahel est à même de consacrer cet objectif. Gaïd Salah a en effet souligné que «plus que par le passé, l'heure est à la coopération, à l'entraide et aux actions concertées pour combattre le terrorisme et juguler tout risque et facteur de subversion et d'instabilité afin d'épargner à nos pays les conséquences néfastes qui en découlent». A la faveur «d'une prise de conscience collective du destin commun et de l'intérêt régional que partagent les pays du Sahel (Algérie, Mauritanie, Mali et Niger), il est possible, préconise Gaïd Salah, «d'asseoir les bases d'une stabilité durable et réduire les germes des conflits qui couvent dans la sous-région». Plaidoyer pour une lutte ferme et coordonnée contre le terrorisme Parvenir à un tel objectif nécessite, selon lui «une convergence des efforts, notamment dans la perception commune des menaces qui doit se traduire par une lutte ferme et coordonnée contre le terrorisme et le crime organisé», a-t-il plaidé. Mettant l'accent sur la mise en œuvre d'un ensemble d'actions d'urgence pour chacun des pays membres, le chef d'état-major de l'ANP rappellera que l'Algérie reste déterminée à combattre le terrorisme et à coordonner ses actions avec ses voisins. Une détermination au sujet de laquelle il a réitéré sa conviction comme étant «la seule voie possible pour triompher du fléau dévastateur du terrorisme», a-t-il dit. A l'issue de cette rencontre, les chefs d'état-major des pays du Sahel, membres du Comité d'état-major opérationnel conjoint (CEMOC), ont procédé à la signature du procès-verbal de la réunion de Bamako, avant d'être reçus par le président Amadou Tumani Touré de la République du Mali.