Les habitants de la banlieue Est d'Alger ont bénéficié depuis hier de la mise en service de la première section du tramway reliant la localité de Bordj El Kiffan à la cité Mokhtar Zerhouni de Bab Ezzouar. Les habitants de la banlieue Est d'Alger bénéficient depuis hier de la première section du tramway reliant la localité de Bordj El Kiffan à la cité Mokhtar Zerhouni de Bab Ezzouar. L'inauguration de ce premier tronçon a eu lieu hier en fin de matinée en présence de Amar Tou, ministre des Transports, accompagné d'autres membres du gouvernement, notamment le ministre du Commerce, Mustapha Benbada et le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Rachid Harraoubia. On pris part également à la cérémonie d'inauguration des responsables à différents niveaux, entre autres des autorités locales de la wilaya d'Alger, des députés, le DG de la Protection civile Mustapha Lahbiri et les responsables des entreprises partenaires dans la réalisation du tramway d'Alger, en l'occurrence le groupe ETRHB Haddad et la française Alstom, en sus des représentants de l'Entreprise du métro d'Alger (EMA) et ceux de l'Etusa, en sa qualité d'exploitant commercial du tramway. Nombreux étaient en outre les citoyens qui se sont joints à cette cérémonie d'inauguration à telle enseigne que les organisateurs paraissaient dépassés dans la gestion de ce flux «d'invités». Composé de 13 stations, le tronçon Bordj El Kiffan/cité Zerhouni-Mokhtar long de 7,2 km en double voie, est doté de 12 rames, assez spacieuses pour transporter entre 10 000 et 15 000 personnes quotidiennement. Conçue pour transporter jusqu'à 400 personnes, une rame est prévue toutes les 13 minutes. Cet intervalle sera réduit au bout d'une année à 4 minutes, selon les responsables du projet, dont les travaux ont été lancés fin 2007. La circulation des rames commence à 6h et prend fin à 21h pour un tarif de 20 DA, en attendant les tickets magnétiques qui seront introduits à compter de juillet prochain. La 2e section sera inaugurée vers la fin de l'année Hier, sur les lieux même de cette réalisation, le ministre des Transports s'est engagé à livrer vers la fin de l'année le deuxième tronçon du tramway d'Alger reliant le quartier des Bananiers à la rue des Fusillés (Hussein Dey). Ayant remarqué la présence du ministre de l'Enseignement supérieur, des journalistes ont demandé à Amar Tou si la communauté estudiantine allait bénéficier d'un «régime spécifique dans le cadre de l'exploitation de la première section du tramway d'Alger. Négatif, a répondu le ministre des Transports. Celui-ci indiquera par ailleurs que sur les 17 projets de tramways prévus à travers le pays, «trois sont en cours de réalisation, dont celui d'Alger, d'Oran et de Constantine, six en phase d'attribution des études de détails et huit en cours d'étude de faisabilité», a-t-il précisé, ajoutant que «les six wilayas, dont les études de détails sont en cours d'attribution au niveau de la Commission nationale des marchés sont Sétif, Ouargla, Annaba, Batna, Mostaganem et Sidi Bel Abbès. Concernant le tramway d'Alger, il faut préciser que ce projet a coûté 35 milliards DA. Sa mise en œuvre comprend la réalisation de 38 stations allant de la rue des Fusillés jusqu'à Bordj El Kiffan (banlieue Est d'Alger) sur une distance de 23,2 km. Une fois réceptionné dans sa totalité, le tramway d'Alger assurera quotidiennement le transport de 185 000 voyageurs. Outre le tracé initial du projet, le tramway d'Alger comprend des extensions comme celle qui reliera le futur pôle multimodal, soit la station où le voyageur peut trouver différents moyens de transport en commun, de la rue des Fusillés à Bir Mourad Raïs.