Interrogé sur l'utilisation des parabènes à effets cancérogènes dans la fabrication des médicaments dont 80% sont commercialisés et produits en Algérie, le directeur général du Laboratoire national de contrôle des produits pharmaceutiques, le Pr Mansouri, a précisé que le rôle de son laboratoire concernant n'importe quel produit vient en aval : «Quand le produit est accepté par les cliniciens et est enregistré, nous intervenons pour la qualité qui doit répondre à un dossier pour le valider.» Il précisera : «Quant aux effets secondaires de n'importe quel produit, ce n'est plus le LNCCP qui doit intervenir, c'est le rôle de la pharmacovigilance.» Le Pr Mansouri insiste sur le fait que son laboratoire «n'accepte pas de molécule si elle n'est pas enregistrée dans son pays d'origine». Faut-il rappeler que le Laboratoire national de contrôle des produits pharmaceutiques a été retenu pour la seconde fois dans la liste des laboratoires qualifiés par l'Organisation mondiale de la santé (OMS), le 17 décembre 2010, suite à une inspection réalisée par des experts de l'OMS sur une démarche volontaire du LNCPP impliquant l'inspection des locaux, du système qualité, de celui de contrôle et de traçabilité. Quant à cette polémique de conservateur, le DG, qui admet ne pas être au courant de l'étude de l'Afssaps, estime qu'il faudrait interdire tous produits susceptibles de représenter un danger pour la santé.